Monday, 31 December 2012

Envie d'un risotto et besoin de changement

Oui, il y a des jours comme aujourd'hui où l'envie d'un bon risotto se fait pressante.  Mais je n'ai pas envie de passer tout se temps à remuer.  Autre contrainte...je n'ai pas de riz à grains courts dans ma réserve et je n'ai pas non plus envie de sortir pour aller m'en procurer.  Qu'à cela ne tienne.... improvisons.

Parmi le choix de grains qui me reste... du Quinoa.  Vous connaissez le quinoa?  oui?  tnat mieux!  Non? alors laissez-moi vous en parler pendant quelques lignes.  Le quinoa est un grain ancien provenant d'Amérique du sud, riche en protéine, parfait pour tous ceux qui veulent réduire leur consommation de viande.  Techniquement, ce n'est pas une céréale, mais bien une graine.  Son goût est unique et ne ressemble à rien d'autre. Personnellement, j'aime beaucoup, beaucoup,beaucoup, mais à ma grande surprise, j'ai découvert que certaines personnes ont un peu de difficulté avec le goût.  Alors, il faut essayer, et si la première fois, vous n'aimez pas, réessayez avec une autre recette, on ne sait jamais.

Je ne me rappelle pas si je vous ai déjà parlé de mes premières expériences avec le tofu, mais ce n'était pas un succès....jusqu'au jour où j'ai trouvé LA recette qui me l'a fait apprécier.  Depuis ce temps, j'en mange régulièrement, de diverses façons... j'ai apprivoisé le goût (ou le manque de goût) et j'apprécie beaucoup.  Donc, ma conclusion, si la première fois ce n'est pas un succès, réessayez... ça vaut la peine!

Vous trouverez du Quinoa dans les magasins d'aliments naturels et si vous êtes chaceux, votre épicerie grande surface en aura peut-être dans une section spécialisée.  Le quinoa vient en blanc, rouge, noir et grains mélangés (blanc et rouge, ou 3 couleurs).  Il n'y a pas de différence de goût d'un à l'autre, mais c'est l'apparence du résultat final qui changera. Seule précaution à prendre, il faut rincer abondamment les grains à l'eau froide avant de cuire.

Donc, revenons à mon risotto.ou "quinoatto".  J'aime particulièrement le risotto au champignons...donc...j'ai des champignons séchés en permanence dans mon armoire à provision (on en trouve maintenant dans la plupart des épiceries). et oui...j'ai opté pour les champignons cette fois ci.

Voici donc mon Quinoatto au champignons séchés.

1 poignée de champignons séchés mélangés
   eau bouillante
1 ou 2 c. à table d'huile d'olive
1 oignon haché fin
2 ou 3 gousses d'ail hachées fin
1 tasse de quinoa bien rincé
1/2 tasse de vin blanc sec
2 tasses de liquide (eau de trempage des champignons + bouillon de légumes)
1/2 tasse de pois verts congelés
1/2 tasse de grains de maîs congelés
1/2 tasse de tomates raisins tranchés (environ 3 tranches par tomate)
1/2 tasse de crème OU
      un mélange de 1/4 de tasse de fromage à la crème léger et 1/4 tasse de yogourt)
1/2 à 3/4 tasse de fromage parmesan râpé

Mettre les champignons à tremper jusqu'à ce qu'ils soient réhydratés, ce qui prendra environ 30 minutes.  Égoutter en conservant l'eau de trempage.
Hachez finement

Chauffer l'huile dans une casserole moyenne et y faire revenir les oignons, l'ail et les champignons en remuant jusqu'à ce que les oignons soient translucides (5 à 8 minutes).  Ajouter le quinoa et cuire en remuant jusqu'à ce que le fond de la casserole apparaîsse sec quand vous remuez (4 à 5 minutes).
Verser le vin blanc et cuire en remuant jusqu'à absorbtion /évaporation complète.

Ajouter le liquide, remuer, amener à ébullition.  Couvrez et baisser le feu à moyen-doux et cuire jusqu'à ce que tout le liquide soit absorbé, ou presque.... quand il ne reste que quelques bulles qui atteignent la surface du quinoa, ajouter les légumes congelés et les tomates. (Choisissez ce que vous aimez comme légume... ceux que je mets sont une question de couleur.... j'aime la couleur dans mon assiette! )
Couvrez et cuire un autre 5 minutes. Puis, ajouter la crème, bien mélanger. Faire chauffer doucement, puis, ajouter le parmesan et bien mélanger.

Voilà.... le crémeux du rizotto, avec un grain nutritif!  Le meilleur des 2 mondes.

Ceci vous donnera suffisamment de Quinoatto pour 4 portions raisonnables..et en bonus, c'est un repas complet!

Bon appétit



Thursday, 27 December 2012

Une nouvelle acquisition fort utile

Développée en France, ces feuilles sont parfaites pour les tôles à biscuits, remplaçant le papier parchemin, ou le graissage/enfarinage des tôles.  Elles sont dispendieuses, c'est vrai, mais vraiment efficaces.  Vous pouvez les utiliser à des températures allant de -40 à +480 F et elles sont disponibles théoriquement en plusieurs formats, bien que je n'ai ai trouvé que 2 sur le marché  J'imagine que par Internet, on peut faire venir le format qui nous convient au besoin....

Je ne vous apprendrai rien si je vous dis qu'une des plus agréables expérience culinaires en ce qui me concerne, c'est de pouvoir faire mon pain maison.

J'utilise toujours des moules en silicone... parce qu'ils ne collent pas principalement et facilitent le nettoyage. Par contre, je suis encore à la recherche d'un moule qui ne cherchera pas à élargir à mesure que le pain gonfle.  J'aimerais bien pouvoir faire de belles tranches régulières....mais bon... là dessus, la recherche se poursuit. Et non, je ne veux pas de moule de métal antiadhésif.... une fille a droit à ses toquades....donc.... si jamais quelqu'un d'entre vous voit des moule en silicone qui ne changent pas de forme sous la pression du pain..... faites-moi signe.... je suis preneuse!

Dans un autre ordre d'idée.... mais encore dans la même veine.... vous connaissez les feuilles Silpat?
Silpat Medium Size Baking MatDéveloppée en France, ces feuilles sont parfaites pour les tôles à biscuits, remplaçant le papier parchemin, ou le graissage/enfarinage des tôles. Elles sont dispendieuses, c'est vrai, mais vraiment efficaces. Vous pouvez les utiliser à des températures allant de -40 à +480 F et elles sont disponibles théoriquement en plusieurs formats, bien que je n'ai ai trouvé que 2 sur le marché J'imagine que par Internet, on peut faire venir le format qui nous convient au besoin....

Bien qu'il existe d'autres type de feuilles de silicone pour la cuisson, je peux vous certifier après avoir utilisé plusieurs modèles... rien, je dis bien rien, n'arrive à la cheville du Silpat

Silpain US Half Size Baking Mat
Petit frère du Silpat.... nouvelle acquisition dans ma maison.... le SILPAIN.  Et oui...vous l'aurez deviné...une feuille pour la tôle, pour faire cuire du pain. Contrairement au Silpat, le fond du Silpain ressemble à un grillage plutôt qu'une feuille pleine.  Côté efficacité.... après essai.... fantastique.  Encore une fois, il peut servir entre -40 à +450 F .  Pour faire du pain rustique, c'est fameux.  Le dessous du pain ressort croustillant tout comme la dessus du pain.  Une bien belle trouvaille que je vous conseille si vous faites votre pain,.... Je vous jure qu'il fait vraiment toute une différence!

Voilà.... des produits vraiment fantastiques que je vous conseille chaleureusement.  N'ayez pas peur du prix même s'il est élevé. c'est un achat durable  nécessitant peu de précaution qui vous durera pour le reste de votre carrière de cuisinière!  J'ai mes tapis Silpat depuis plus de 5 ans et ils sont toujours comme neuf!  Et..... vous pouvez toujours les demander en cadeau!

Wednesday, 26 December 2012

une sauce hallucinante pour pâtes

D'accord, je vais commencer par le bémol.... Moi, personnellement, j'ai absolument adoré cette sauce.  Au niveau de mon entourage, les opinions sont partagées...mais fiez-vous à moi... c'est ben ben bon... Cette recette est a été inspirée d'une création de Rachael Ray diffusée le 24 décembre 2012 à la télé.  J'ai adapté les ingrédients et les quantités avec ce que j,avais sous la main ou qui était disponible facilement près de chez moi.

Je pense que c'est le "changement" par rapport à ma sauce de d'habitude qui est à l'origine de la dissention familiale.   Cette sauce se sert avec des pâtes courtes, type rigatoni.  Servir généreusement saupoudré de parmesan frais râpé.

Je vous laisse la recette...  Essayez-là....vous ne le regretterez pas!

Sauce pour pâtes, spécial Noël

Huile d'olive
3 tranches de bacon coupé en petits morceaux
1 roti de palette de veau d'environ 1 kg
sel et poivre
2 ou 3 carottes hachées fin
2 ou 3 branches de céleri hachées fin
2 oignons hachés fin
3 ou 4 gousses d,ail hachées
Herbes:
2 c. à table de romarin frais(ou 1 c. è thé de romarin séché)
2 c. table de thym frais (ou 1 c. à thé de thym séché)
2 c. à table de sauge fraîche (ou 1 c. à thé de sauge séchée)
1 c. à thé d'origan séché
1 pincée de clou de girofle moulu
2 tasses de vin rouge italien robuste
1 petite boîte (114 gr ou 5 1/2 on) de pâte de tomates
1 boîte (284 gr, 10 on) de consommé de boeuf non dilué
1 grande boîte (1 litre, 28 on) de tomates en cubes
6 saucisses italiennes douces
6 saucisse italiennes fortes


Pâtes courtes de type rigatoni, cuites
Fromage Parmesan, Romano, Grana Panado ou Peccorino au goût

Dans une cocotte de fonte (ou une grande cocotte autre, mais je préfère la fonte), faire revenir le bacon dans un peu d'huile jusqu'à ce qu'il soit croustillant.  Retirer de la cocotte et déposer sur un papier absorbant.   Dans l'huile qui reste au fond, Faire revenir le roti de palette et faire dorer.Retirer de la cocotte.

Ajouter les légumes et faire revenir en remuant 5 minutes environ. Ajouter la pâte de tomate et les épices et faire cuire en remuant pendant 2 ou 3 minutes.  Verser le vin , le bouillon de boeuf et les tomates et amener à ébullition,  Remettre le roti ainsi que le bacon dans la cocotte.  Mijoter doucement pendant 2 1/2  à 3 heures, peut-être même plus.  L'idée est que la viande se détache facilement des os... très, très très facilement.
Retirer la viande de la casserole, désosser et dégraissez complètement la viande.  Effilocher et remettre dans la casserole.

Faire refroidir puis déposer au frigo pour plusieurs heures. Dégraissez la sauce.

Retirer les boyaux des saucisses.  Dans un peu d'huile, faire cuire la chair des saucisses en écrasant bien avec une cuillère de bois.  Ici, l'idée, c'est d'avoir une viande cuite grumeleuse... pas de boulettes,,,  Assurez-vous que la viande commence à griller et ait une belle couleur dorée.  Égoutter la viande à l'aide d'un tamis.  Quand toute le gras a fini de s'égoutter.  Ajouter la chair de saucisse dans la sauce.  Réchauffer la sauce et servir sur des rigatonis ou autre pâte courte.  Saupoudrez de fromage râpé.

Voilà!  C'est un peu long j'avoue...mais c'est ben ben bon!

Sunday, 23 December 2012

Glaçage au beurre rapide et efficace

Si comme moi, vous en avez assez des glaçage à gâteau trop sucrés et surtout fait à base de shortening végétal qui vous laisse une pellicule graisseuse au palais... j'ai pour vous une solution simple qui demandera un tout petit peu d'ouvrage de votre part, mais dont les résultats vous épateront, c'est garanti.

Dans une petite casserole, mélangez 3 c. à table de farine tout usage et 1 tasse de lait
Bien mélangez pour ne pas qu'il se forme de grumeaux.
Faites chauffer en remuant constamment jusqu'à ce que le mélange devienne bien épais.
Retirer du feu et laisser refroidir complètement.

Voilà, vous avez  fait la partie la plus difficile du glaçage!  Pas si mal non?
Dans un bol,
Défaites en crème 1 tasse de beurre doux, 1 tasse de sucre granulé et 1 c.à thé de vanille.  Pour se faire, vous vous servirez d'un batteur électrique (mixette) ou d'un mélangeur sur socle.  Il est important de laisser la machine battre le mélange jusqu'à ce que le sucre soit dissout.  vérifier de temps en temps en pressant un tout petit peu de mélange entre les doigts, vous sentirez le sucre si celui-ci n'est pas complètement dissout.
Une fois cette opération faite, ajoutez le mélange de lait et farine cuit.  Battre à très grande vitesse jusqu'à ce que le mélange devienne léger et ressemble un peu à de la crème fouettée. 

Voilà!  Vous avez maintenant un très bon glaçage au beurre pour votre prochain gâteau.

J'insiste sur l'utilisation du beurre et rien d'autre... surtout pas de la margarine.... c'est PAS la même chose!!!!! et vos résultats seront décevants si vous l'utilisez.  donc.... Du beurre s.v.p,

Friday, 21 December 2012

Suivre l'inspiration...et s'en inspirer....

Ça, c'est la photo qui a tout déclenché.... des pretzels, du chocolat, des M&M.... Assez simple me direz-vous...oui, simple en effet...mais essayez de trouver des pretzels ronds pour voir....  Je sais que j'en ai déjà vus quelque part...mais je soupçonne que c'était du côté denos amis du sud.

Que faire, j'aime beaucoup l'idée quand même, et je pense que ça ferait un très bon  bonbon de Noël, sucré salé, croquant et tendre à la fois

Je pars donc à  la chasse au Pretzels.  Je ne veux pas de boucles, la forme traditionnelle de ces chères gâteries disponibles partout...mais trouver des anneaux de pretzels... pas facile...

Après plusieurs marchands...je rends les armes...ou presque....Thinsations...collations "santé" de 100 calories et moins, offre parmi leur gamme de produits, de jolis petis anneaux de Pretzels enrobés de chocolat noir ou au lait, ou de yogourt blanc... tiens donc.... J'achète!

Donc, pour faire ces jolies petites bouchées.... Vous aurez besoin de doubler une tôle à biscuits avec une feuille Silpat (je pense qu'un papier parchemin pourrait aussi faire l'affaire, mais puisque j'ai le privilège d'avoir un Silpat...)  Vous étalez les anneaux de Pretzels en faisant bien attention qu'il ne se touchent pas.

Ensuite, trouvez des pépites de chocolat noir (Hershey en fait du relativement bon, c'est pas le meilleur chocolat au monde, mais c'est le plus facilement disponible)  Dans chaque anneau, déposer 2 pépites de chocolat.  En les mettant base à base, ils s'insèrent facilement..

Déposer ensuite dans un four très chaud... 1 minute ou 2... pas plus... l'idée est de faire ramollir les pépites de chocolat sans qu'elles deviennent liquide...vraiment... 1 minute est suffisant.
Retirer immédiatement du four et déposer 1 bonbon Smartie sur les pépites...insérer dans le chocolat.  Il m'a fallu les déposer à la verticale, sinon, ils étaient trop gros pour l'intérieur de l'anneau.  Faire refroidir complètement (je les ai sorti dehors sur la galerie au froid... ) puis enlever le Silpat et mettre dans un contenant hermétique jusqu'au moment de servir.

Simple... pas beaucoup de travail...et vraiment joli! 

Wednesday, 19 December 2012

Une autre approche au filet de sole

J'aime le poisson!  J'aime beaucoup le poisson!  Toutes les sortes de poisson...sauf... la sole.  En fait, c'est pas que je ne l'aime pas, c'est surtout que je la trouve sans intérêt... Pas beaucoup de texture dans la chair, pas très goûteuse, le poisson parfait pour ceux qui n'aiment pas le poisson.

Alors vous comprendrez ma surprise quand, en ouvrant mon congélateur, je me suis rendue compte que j,avais un sac de filets de sole qui me regardait droit dans les yeux...  Comment est-il arrivé jusqu'à mon congélateur, je n'en ai pas la moindre idée...Probablement l'avais-je acheté pour faire une quelconque recette obscure que je me suis empressée d'oublier avant même de la faire...bref, j'avais un sac de sole qu'il fallait absolument que j'utilise, et comme un malheur n'arrive jamais seul....  voici la suite

Que faire ave ma sole...l'agrémenter!!!!!

Étape no 1... de la sauce.  toujours de la sauce!  Pourquoi pas une sauce tartatre.

1 ou 2 c. à table d'oignon haché fin
2 c. à table de courge patisson marinée (ça, j'ai trouvé ça dans une épicerie polonaise... mais des cornichons à l'aneth ou même de la relish sucré, ça marche)
1/2 c. à thé d'aneth séché
un peu de sel
du poivre frais moulu
le jus de 1/2 de citron
et de la mayonnaise  (Ah non! le pot est presque vide.... j'ai dû extraire jusqu'à la moindre parcelle de mayo du pot.... j'aurais pu en faire maison, c'est pas si compliqué...mais comme un malheur n'arrive jamais seul.... je n'ai plus un seul oeuf!)

Donc, l'idée est de mélanger le tout et de décorer d'un peu de persil haché.

Bon, passons au poisson.... j'ai vraiment besoin d'un peu de "crounche" dans mon poisson.... Je ne peux pas penser faire des "fish'n chips"  avec quoi vais-je faire ma pâte puisque je n'ai plus d'oeuf.  Je décide donc de poêler les filets...NONNNNNN!  je veux du croustillant.... qu'est-ce que je vais bien faire.... et c'est là que ça me frappe.... le poulet frit de Caroline du Sud!!!  C'est ça, je détiens mon idée!

Je sors donc 3 grands bols... dans le 1er, je mets de la farine tout usage.
Dans le 2e, je verse du babeurre... oui, j'en tiens tout le temps maintenant dans le frigo... c'est devenu surprenamment un ingrédient que j'utilise souvent, particulièrement pour faire des muffins et des pains.
Dans le 3e, je mets de la chapelure Panko... c'est une chapelure de type japonaise que vous pouvez retrouver en épicerie relativement facilement.  Elle est très légère et très croustillante et fait une panure exceptionnelle. 

J'assaisonne donc GÉNÉREUSEMENT mes filets de sole des 2 côtés puis, je les enfarine.  un bain rapide dans le babeurre et hop... dans la chapelure, en pressant bien pour bien faire adhérer aux filets.

Là, je fais chauffer environ 1 cm d'huile de son de riz... (Je sais vous allez me demander c'est quoi ça???  c'est une huile extraite comme son nom le dit, du son de riz.  Son goût est complètement neutre, et elle peut être chauffée à plus haute température que l'huile d'olive)  Je mets un peu de beurre dans mon huile pour le goût...

Quand l'huile est bien chaude je dépose quelques filets...je laisse cuire sur feu bien chaud, en contrôlant la température pour ne pas que l'huile fume.  2 ou 3 minutes de chaque côté ou jusqu'à ce que la chapelure prenne une belle teinte caramel doré.  J'ai laissé égoutté sur une grille et j'ai gardé dans un four tiède le temps de faire cuire le reste des filets....

Le montage de mon assiette était assez simple... les filets, de la sauce à côté, des tranches d'avocats, quelques pois mange-tout cuits à la vapeur, et une salade de carottes râpées.... Beaucoup de couleur dans mon assiette!  Et oui, savez-vous quoi.... c'était délicieux, goûteux et croustillant!

Sunday, 16 December 2012

Mon interprétation d'un petit délice de mon resto chinois préféré


J'ai la chance d'avoir à 2 pas de chez moi un petit resto chinois que j'adore tout simplement.  Bien que le décor soit sans intérêt et que le service est typique du café de village où tout le monde se connaît... la nourriture y est absoluement fabuleuse.

Un de mes plats préférés, et j'avoue en prendre régulièrement, c'est les crevettes sel et poivre: De belles grosses crevettes, roulées légèrement dans la fécule et frites pour être légèrement croustillantes et une non-sauce au goût d'ail et d'oignon bien pimentée.... ahhh que j'aime ça!  Je précise une non-sauce parce que c'est juste un enrobage pour les crevettes, vraiment pas une sauce pour imbiber un riz ou quelque chose du genre.

Je ne fais pas souvent de friture, et honnêtement, je n'en ferais pas non plus pour un plat juste pour moi... par contre, cette non-sauce se fait en un tour de main.... à peine 5 minutes et le plat est prêt.  Excellent par lui-même ou, pour un bon repas....un peu de riz ou de nouilles et quelques légumes sautés ... et voilà... un repas.  Voici donc, mon interprétation dIun des grands plats de mon resto chinois préféré....

Crevettes sel et poivre

12 belles grosses crevettes (des vrais grosses) décortiquées
2 c. à table d'oignon haché finement
1 ou 2 gousses d'ail hachées finement
1/4 à 1/2 c. à thé de sambal oelek (sauce de piment fort broyés) ou 1 petit piment fort frais haché
2 c. à table d'huile d'arachide (ou autre selon votre préférence)
fleur de sel
poivre frais moulu
quelques brins de coriandre ou de persil frais
le jus d'une lime ou d'1/2 citron


Faites chauffer l'huile et y faire revenir oignon, ail et piment pendant 1 ou 2 minutes ou jusqu'à ce que les yeux commencent à vous piquer à cause du piment ou que le nez vous chatouille par toutes ces bonnes odeurs de cuisson.

Ajouter les crevettes et faire sauter en remuant pendant 2 ou 3 minutes en retournant régulièrement jusqu'à ce que vos crevettes soient roses et un peu dorées.  (vous pourriez rouler les crevettes dans un peu de fécule de maïs avant de les faire sauter pour augmenter le crostillant.... c'est une question de choix.  Les crevettes gagnent en texture mais n'aurant pas vraiment plus de saveur)
Quand les crevettes sont cuits, verser le contenu dans un bol.  Saupoudrez de fleur de sel et de poivre frais moulu.  Remuer.  Arroser de jus de lime ou de citron et décorez de brins de coriandre ou de persil.

Ça ne peut pas vraiment être plus simple...

Vous pourriez par exemple avec les oignons et l'ail initial faire sauter des cubes un peu plus gros de poivron vert et/ou rouge et des cubes un peu plus gros d'oignon pour avoir plus de légumes et peut-être servir une 2e personne.... parce que je suis certaine et je dis bien certaine que malgré toute votre volonté, vous ne serez pas capables de partager!   

Saturday, 15 December 2012

La magie des biscuits de Noël

Je ne sais pas pour vous, mais en ce qui me concerne, Noël est un prétexte pour faire des biscuits maison.  Si depuis plusieurs années, le bonhomme Pillsbury a eu la préséance dans le coeur de ma progéniture...commodité  et marketing font souvent des ravages dans les recettes traditionnelles... aujourd'hui, je reprends mes lettres de noblesses.

Quand je pense à Noël, je me revois enfant à la messe de minuit, à un âge où j'aurais probablement mieux fait de dormir, tenter de faire passer le temps.  La messe me paraissait tellement longue..et en latin en plus!!!  Imaginez ce qu'une enfant de 3 ou 4 ans pouvait bien trouver d'intéressant!  Heureusement, les églises ont l'agréable habitude d'être richement ornées... sculptures, peintures et vitraux avaient tout plein de choses à me raconter qui, je soupçonne maintenant n'avaient rien à voir avec la "vraie" idée représentée, mais ça suffisait pour nourrir mon imaginaire et finalement faire passer le temps plus rapidement, sans oublier la musique de l'orgue à tuyaux  et les chants du choeur....de quoi satisfaire l'artiste en herbe que j'étais.   Et si j'avais été bien sage, à la fin, j'avais le droit d'aller déposer une pièce de monnaie dans le panier de l'ange mécanique qui hochait la tête en signe de merci... quel plaisir de se faire remercier en direct par un ange!!!

Noël et les vitraux s'associe aussi à un timbre..oui,oui... mon père collectionnait les timbres et il y en avait un que je ne me lassait pas de regarder... un timbre de Noël français il était énorme par rapport à tous les autres dans la page et il représentait un des vitraux de la cathédrale Notre-Dame à Paris...  Je ne sais plus où se trouve la collection de timbre aujourd'hui, mais ces souvenirs sont encore bien présents...

Quel lien me direz-vous entre Noël, les biscuits et les vitraux...et bien, tentent de capturer un peu cette magie des vitraux, aujourd'hui, j'ai fait, vous l'aurez deviné, des biscuits vitraux, qui, s'ils survivent les 10 jours à venir, viendront orner mon dessert de Noël. Je crois profondément à l'utilisation d'ingrédients de qualité alors oui, j'utiliserai...du beurre!

Pour faire vous biscuits vous aurez besoin de:

1/2 tasse de beurre doux à température de la pièce
1/2 tasse de sucre
1/2 tasse de miel de qualité
1 oeuf
1 c. à thé de vanille

3 tasses de farine tout usage
1 c. à thé de poudre à pâte
1/2 c. à thé de bicarbonate de soude
1 c. à thé de sel

des bonbons durs transparents à saveurs de fruits genre sucettes


Dans un bol, mélangez au batteur électrique (ou au mélangeur sur socle) le beurre, le sucre et le miel, jusqu'à ce que le sucre soit fondu.  Ajouter l'oeuf et la vanille et battre jusqu'à ce que le mélange soit pâle et léger.

Dans un autre bol, mélanger les ingrédients secs.  Ajouter les ingrédients secs aux ingrédients humides et mélangez jusqu'à ce que les ingrédients commencent à vouloir former une boule, mais sont encore granuleux.

Verser dans un papier ciré et former une boule.  bien envelopper avec le papier et déposer au frigo pour 2 heures.

Après ce temps, rouler la pâte jusqu'à une épaisseur de 1/4 de pouce (1/2 cm environ) et découper des formes à l'emporte pièce d'environ 5 cm de diamètre.  Découper des formes plus petites à l'intérieur des biscuits pour obtenir des "biscuits troués"  Les formes doivent avoir au moins 1 cm de diamètre, mais vous pouvez en faire autant que vous voulez en autant que vous laissiez au moins 1/2 cm de pâte tout le tour du biscuit.  Déposer sur une tôle doublée d'un Silpat (feuille de silicone à cuisson) ou de papier d'aluminium.

Maintenant... triez vos bonbons par couleur.  Prendre les bonbons de la première couleur et déposer entre 2 feuilles de papier ciré.  Avec un objet lourd, j'utilise le pilon de pierre de mon mortier, mais un marteau peut aussi faire l'affaire, écrasez les bonbons pour en faire de la poudre "mietteuse".  Verser délicatement cette poudre à l'intérieur des trous de vos biscuits.  Plus la poudre est fine, plus c'est facile de verser dans les trous.  Assurez-vous de très bien remplir les trous.  Répéter l'opération avec d'autres couleurs si vous voulez.  Vous pouvez aussi combiner plusieurs couleurs à l'intérieur d'un même trou.... laisser aller votre imagination!

Une fois tous les trous remplis, déposez au four préchauffer à 350F, au centre du four, pendant environ 6 minutes.  La pâte devrait commencer à dorer et les bonbons devraient avoir fondu et retrouvé leur aspect transparent.  Retirer du four, et si vous êtes chanceux comme moi, déposez la tôle directement sur le plancher de céramique pour refroidir (ou sur une grille).  Il est important de ne pas bouger les biscuits tant qu'ils ne sont pas complètement refroidis, sinon, le sucre va rester sur la tôle.

Vous pouvez faire un petit trou à l'aide d'une baguette chinoise dans le haut de vos biscuits avant de les cuire et y insérer un ruban, une fois refroidi pour faire des décorations de Noël comestibles pour votre sapin ou faire des biscuits plus grands pour décorer d'autres desserts.... Ces biscuits font aussi de superbes cadeaux, différents et surtout faits maison.  C'est simple, ne demande pas beaucoup d'équipement et fera apparaître des ohhh et des ahhh dans la bouches de ceux qui les recevont, garanti!

Voilà...comme quoi, l'admiration d'une petite fille pour un vitrail d'église peut faire beaucoup de chemin avec le temps!

Thursday, 13 December 2012

Petit dessert ou l'art d'être inventif

Vous arrive-t-il de vous procurer un fruit ou un légume pour lequel vous n'avez aucune idée quoi faire avec?  Moi, ça arrive tout le temps.  Si j'ai le malheur d'aller dans une fruiterie, le contenu des comptoirs crie littéralement prends-moi, prends-moi!!!  Dois-je vous préciser que parfois, ça complique mon existence.  En fait, j'ai horreur du gaspillage alors pourquoi est-ce que je prends des trucs que je ne connais pas?  Esprit d'aventure sans doute...   C'est ce qui m'est arrivé encore avant-hier.... il faut que je vous dise que depuis 2 jours, la grippe a eu le meilleur de moi-même et je traîne misérablement ma carcasse entre la chambre et le salon, ingurgitant tasse sur tasse de tisane réconfortante....

Donc...Mardi après-midi, je regarde ce que j'ai de disponible sous la main....et j'ai un coing...Tiens je ne me rappelle même pas l'avoir acheté celui-là.  Qu'est-ce que je pourrais bien en faire....

Avec 1 seul coing, et 4 personnes à nourrir....il faut vraiment user d'imagination...donc...ah tiens je sais... un croustillant au coing... facile, je fais des croustillants aux pommes régulièrement....  mais je n'ai qu'un seul coing... hmmm!

Un autre tour d'horizon et j'aperçois des figues sèches qui ont eu des jours meilleurs...elles sont VRAIMENT sèche, à la limite du dur et immangeable....ah..et voilà des prunes séchées...non,non, pas des pruneaux, des prunes.... celles là viennent d'une épicerie russe...  J'ai aussi des pelures d'orange venues du quartier chinois (je m'en sers pour parfumer le thé...que je bois beaucoup trop!) ah et des baies de goji... ça, il paraît que c'est un des meilleurs anti-oxydants sur le marché...mais honnêtement, ça ne goûte pas grand chose...ok... je pense que ça y est.... je passe à l'action:

Dans une casserole déposer le coing pelé et coupé en languettes comme on fait pour les pommes, quelques figues, 5 ou 6 morceaux de pelures d'orange ou moins à votre goût, et quelques tranches de prunes séchées... vous pourriez aussi ajouter des raisins secs dorés, mais je n'en avais pas sous la main.  Amener à l'ébullition et laisser mijoter environ 10 minutes, ou jusqu'à ce que les fruits soient tout juste tendres.  Ajouter une poignée de baies de goji 2 minutes avant la fin de la cuisson.

Égoutter  (J'ai gardé l'eau de cuisson pour faire du pain aux fruits...que je ferai un peu plus tard cette semaine)

Bon... c'est bien beau tout ça, mais c'est vraiment pas très sucré....  j'ai donc coupé les figues et les prunes en morceaux et j'ai retiré toutes les pelures d'orange.  J'ai gardé 2 morceaux de pelure que j'ai haché finement.  Ensuite...Tiens... un souvenir de voyage.... j'ai du miel de Cuba....quelques cuillérées de miel et... pour le goût.... quelques gouttes d'eau de fleur d'oranger.  Il ne faut vraiment pas en mettre beaucoup parce que le goût est puissant, et vous ne voudriez pas que ce si bon mélange ne goutte que le parfum!!!

Donc... j'ai beurré des mini-cocottes  et j'y ai séparé mon mélange de fruits.  Voilà, maitenant, il faut une croûte....  Ce que j'ai utilisé me rappelle le moyen-orient... je reste donc sur ce thème  et...plutôt que le traditionnel mélange à croustillant (gruau, farine, beurre, cassonade)  je décide de prendre des amandes moulues...oui, ça aussi j'en avais qui traînaient depuis quelques temps...
donc

1 sac de 100 gr d'amandes moulues
quelques cuillérées de farine, de beurre et de cassonnade.  On mélange délicatement pour obtenir une texture grumeleuse et on répartit sur les fruits.

Ensuite, il ne reste plus qu'à enfourner à 375F pendant une quinzaine de minutes ou jusqu'à ce que le dessus du croustillant commence à dorer.

Je vous jure que vous n'avez jamais mangé rien de tel....et c'est vraiment très, très bon!

Vous pouvez composer ce croustillant à l'infini, en variant les fruits, et les agents sucrants, les parfums que vous pouvez ajouter ou pas, les ingrédients de la croûte... en fait, vous devez garder le mélange farine cassonade et beurre, mais pour le reste... les poudres de noix, le flocons de céréales, les noix en lamelles, etc, etc, etc sont autant de possibilités qui s'ouvrent à vous.  Laisser marcher votre imagination...et... osez ce fruit inconnu qui crie si fort pour que vous le preniez...on ne sait jamais, ce sera peut-être votre prochain fruit préféré de tous les temps!

Tuesday, 11 December 2012

Un pas dans la tradition....un secret de famille bien gardé!

Dans quelques jours, nous célébrerons Noël.  Comme le veut la tradition... la dinde sera à l'honneur.  Personnellement...je n'aime pas beaucoup la dinde, je m'en confesse...mais année après année, à Noël, je me fais un devoir d'en manger..  Pourquoi me demanderez-vous?   La raison en est fort simple... quand j'étais petite, ce que j'aimais par dessus tout... c'était la farce...et pour avoir de la farce, ça prend de la dinde...donc... Si je ne mangeais pas de dinde, je n'avais pas de farce. Donc...

Il y a quand même une suite heureuse à tout ça, le lendemain de Noël, quand mon père désossait la dinde, il restait toujours un généreux plat de farce... qui froide faisait un succulent pâté à mettre sur du pain grillé.  Je ne me rappelle plus si je vous avais déjà parlé de cette tradition chez nous...traditions, puisque maintenant, c'est à mon tour de désossé la dinde (ce que je fais immédiatement après le repas maintenant) et de préparer le plat de farce restante...pour le petit déjeuner du lendemain.   Il n'y a jamais assez farce pour satisfaire tout le monde, mais c'est ce qui fait le charme de cette tradition.  En fait, si on réussissait à avoir assez de ce merveilleux pâté pour en manger à satiété... il y aurait beaucoup moins de charme au lendemain de Noël.  Et bien que chacun d'entre nous ait la recette et la possibilité de faire de la farce en tout temps tout au long de l'année, nous réservons ce plat uniquement au souper de Noël.  La tradition... c'est la tradition!

Les lignes qui suivent sont tout droit tirées du livre de recettes écrit des mains de ma mère.  La recette est celle de mon arrière-grand-mère, modifié au fil des cuisinières qui ont ajusté les assaisonnement et les épices avec les années.  Je peux vous assurer que la recette de ma mère est la meilleure au monde! Ok, je vous le concède, mon opinion est biaisée...mais  que voulez-vous.... la tradition... c'est la tradition!


Comment cuire une dinde:
Cuire au four à 325 F ou 160 C.
Grosseur                                                     farcie                   non farcie
6 à 8 livres (3 à 3.5 kg)                      3 à 3 1/4 heures           2 1/2 à 2 3/4 heures
8 à 10 livres (3.5 à 4.5 kg)                 3 1/4 à 3 1/2 heures     2 3/4 à 3 heures
10 à 12 livres (4.5 à 5.5 kg)               3 1/2 à 3 3/4 heures     3 à 3 1/4 heures

Quelques conseils:
Pour déterminer la grosseur de la dinde dont vous aurez besoin, figurer 450 gr (1 livre) par portion.
Si la dinde est congelée, la faire dégeler au réfrigérateur pendant 2 ou 3 jours (Jamais sur le comptoir!)
Pour la farce, compter 250 ml (1 tasse) de farce pour 900 gr (2 livres)de dinde et ne farcir la dinde que lorsqu'elle est prête à rôtir.
Retirer toujours la farce de la dinde avant de réfrigérer les restes.

Pour vérifier si la dinde est cuite, insérer un thermomère à l'intérieur de la cuisse.  La température interne appropriée devrait être de 180F (82 C) pour une dinde farcie et de 170F (77 C) pour une dinde non farcie.

FARCE:  (note de moi-même... c'est la partie la plus intéressante!!!)

Dans un robot culinaire, ou au couteau si vous avez la patience, hacher finement
2 branches de céleri
1 oignon.
Faire chauffeur un peu de beurre et y faire suer l'oignon et le céleri.

Déposer ensuite dans le robot (ou au Hache viande) 1/2 à 3/4 livre (225 à 350 gr) de foie de poulet (ou de dinde) et réduire en purée.  Ajouter cette purée au mélange d'oignon et faire cuire pour perdre la couleur foncée. Ajouter ensuite 1 tasse de mélange à farce du commerce (celui dont on se sert est le mélange de marque Grissol). Le mélange doit être sec... (ou de chapelure Panko que vous aurez assaisonné de sel et de poivre avant) Mouiller avec un peu de cognac ou de brandy (la quantité dépend de vous!) puis du bouillon de poulet pour mouiller le tout.pour avoir une consistance épaisse et que tous les ingrédients soient humidifiés .  Retirer du feu et laisser refroidir un peu.  Ajouter alors 1 oeuf battu, et au goût...du sel du poivre et des assaisonnements à volaille du commerce (ou vos herbes préférées... important, ça prend un peu de sauge dans votre mélange, c'est vraiment meilleur!)

Faire bien refroidir avant de farcir la dinde.

La farce ne sera pas aussi bonne si elle ne passe pas par la cuisson dans la dinde. C'est ce qui est le plus triste de toute cette histoire...

Un avertissement, cette farce peut créer une dépendance sévère! 

Voilà, vous avez maintenant la recette de ma mère, de ma grand-mère et de mon arrière grand mère...et dans quelques années, je suis certaine que ce sera aussi la recette de mes enfants!  Que voulez-vous.... la tradition... c'est la tradition!

Monday, 10 December 2012

De retour après une année en dents de scie

A quelques jours de Noël, je viens de terminer un contrat de travail qui a drainé au quotidien la majeure partie de mon énergie.  J'ai été bien absente de ce site et aussi de ma cuisine!.  Je compte bien me reprendre dans les jours, semaines et mois qui viennent.

Au chapitre de notre tour du monde....nous devrions reprendre dans quelques jours cette exploration gastronomique.  Côté shopping.... j'ai bien un ou 2 gadgets qui ont fait leur apparition dans ma cuisine, mais je n'ai pas vraiment eu le temps de les mettre à l'épreuve....donc... ça aussi c'est à suivre.  Enfin... les recettes au quotidien et chroniques diverses devraient elles aussi reprendre une cadence plus soutenue, et ça commence..... aujourd'hui!

1er jour de congé... J'ai un ménage en règle de la maison à faire, ce qui devrait me prendre plusieurs semaines...oui,oui, vous avez bien lu...semaines.  Il y a bien longtemps que je n'ai pas donné d'amour à mes quartiers de vie, et c'est trop visible.  Les objets, utiles et inutiles se sont empilés un peu partout, les livres de cuisines n'ont cessé de se multiplier, à un point tel qu'ils pourraient faire rougir les lapins les plus féconds...  Je consacre donc la majeure partie de ma journée à ranger, frotter et élaguer.  Aujourd'hui, jour 1, je suis plutôt fière du travail accompli.  Il faut dire que la température extérieure (neige et verglas) aident beaucoup à me garder à l'intérieur...mais c'est aussi la source de mon inspiration de la journée.   A défaut de soleil à l'extérieur, je vais en mettre un peu à l'intérieur.

Il n'y a pas si longtemps, les asperges fraîches étaient exclusivement disponibles au printemps.  Hors de cette saison, impossible d'en trouver.  Heureusement, pour le plus grand plaisir de mes papilles...je peux, en toute saison, me régaler de ces savoureuses pointes vertes!  Petite parenthèse pour ceux d'entre vous qui ont embrassé le mode de vie "manger local", je vous rappelle que les asperges sont locales quelque part dans le monde à tout moment de l'année...et comme je me considère comme une citoyenne du monde.... c'est donc local à un coin de MON monde!  Je ne veux pas dénigrer ce mode de vie, c'est juste qu'en y réfléchissant, au chapitre des légumes... le local, au Québec, au mois de décembre est plutôt limité.  Je veux bien manger des carottes, du rutabaga et des pommes de terres, mais j'avoue avoir besoin d'un peu plus de variété..Je me tourne donc vers les légumes frais que nos bons marchands décident d'offrir à rabais parce qu'importés en grande quantité.... Cette fois-ci, c'était des asperges....Mais vous pouvez toujours faire ce potage avec des asperges congelées...certaines sont plus locales que d'autres.

Aujourd'hui, comme le temps me manquait, j'ai choisi de faire un potage ou plutôt, une crème d'asperges, question de me récompenser pour tout le travail accompli aujourd'hui.  Simple à préparer, ne demandant pas beaucoup de surveillance, cette crème saura satisfaire même les plus difficiles... à condition bien sûr d'aimer les asperges!

Crème d'asperges

Une noix de beurre
1 oignon haché fin
2 paquets d'asperges (environ 500 gr) desquelles on aura retirer la base plus dure
4 ou 5 c. à table (75 ml) de farine tout usage
5 tasses de bouillon de poulet chaud
2 c. à table (30 ml) d'oignon vert haché fin ou de ciboulette hachée
1/4 c. à thé (1 ml)  de graines de céleri
muscade au goût
poivre au goût
Crème épaisse au goût

Faire chauffer le beurre dans une casserole et y faire revenir les oignons à couvert, à feu doux-moyen, jusqu'à ce qu'ils soient translucides.  Ajouter les asperges coupées en morceaux, cuire en remuant 2 minutes puis couvrir et cuire un autre 8 à 10  minutes additionnelles en remuant de temps à autres.

Saupoudrer de farine et cuire en remuant 2 minutes, puis ajouter le bouillon de poulet.  Bien remuer pour bien mélanger et ajouter, les graines de céleri, la muscade et le poivre.  Amener à ébullition puis laisser mijoter à découvert, à feu doux environ 20 minutes en remuant de temps à autres.

À l'aide d'un mélangeur à immersion, ou au mélangeur (Blender), réduire la souper en purée fine.  Ici, si vous avez le temps, vous pouvez après avoir liquéfier le tout, passer la soupe au tamis fin pour retirer les fibres et obtenir un potage très lisse...j'avoue sauter   cette étape régulièrement, mais pour des occasions spéciales.... c'est plus "classe"

Au moment de servir.... Verser la soupe bien chaude dans des bols et ajouter à chaque bol quelques cuillérées de crème...ou mieux encore, fouetter la crème et déposer une "boule" de crème fouettée sur le dessus de votre soupe....

Bon appétit!

Saturday, 13 October 2012

trouvailles, trouvailles






Il y a bien longtemps que je vous ai parlé de mes achats et trouvailles, 

J'en ai 2 dont je voudrais bien vous parler... en premier...un moulin à muscade.  Il n'y a rien comme de la muscade fraîchement râpée pour agrémenter une béchamel ou un potage de courge ou de citrouille.
J'ai bien une petite râpe dont je me sers depuis des années avec succès, mais
là... j'avoue, j'ai eu un coup de coeur.

Voici le gadget en question.  Un produit Peugeot, comme pour les moulins à poivre.  Le principe est simple... on dévisse le dessus de la boule et on le sépare en 2.  On insère une noix de muscade à l'intérieur du cylindre.  On replace les 2 moitiés de la boule en place.  Un mécanisme muni d'un ressort maintient la noix de muscade en place.  Il ne reste qu'à tourner la manivelle...et voilà... de la muscade bien fraîche.  On peut conserver les noix pas encore utilisée dans la portion supérieure de la boule.  Une bien belle invention qui sauve les bouts de doigts de la méchante râpe à muscade. Un peu dispendieux, mais un bien joli gadget.

La 2e trouvaille dont je veux vous parler est un livre de recettes que j'ai déniché cette semaine au Tigre Géant...mais je l'ai aussi vu au même prix chez Canadian Tire. Le titre... Le Québec cuisine le monde.

Vous me connaissez maintenant, vous savez combien j'aime cuisiner différent.  Un des buts de ce blog était justement de partager avec vous ma passion pour la cuisine du monde.  Et bien, quelqu'un a assemblé un bouquin comme j'aurais aimé en écrire un!
Ce livre est divisé en 5  parties.... 1 par continent. Pour chaque continent, on retrouve les recettes des différents pays, répartis en ordre alphabétique. Bien que je n'ai pas vérifié chaque pays mentionné, l'éventail est vraiment impressionnant!  Les recettes sont assez simple à réaliser... parfois un peu trop...par exemple... on trouve sous la rubrique Canada, une recette de Poutine!  3 ingrédients... des frites, un conserve de sauce brune à poutine (!?!) et du fromage en grains.  Ok... j'admet... c'est le Québec cuisine le monde et la sauce brune à poutine, ça se trouve facilement en  épicerie, mais franchement...peut-être que c'est le choix de cette recette qui n'est pas opportune... enfin, j'ai quand même eu un sourire...

J'ai quand même bien envie de vous recommander ce livre.  A moins de 10$, c'est un super achat.  Il ouvre la porte à une multitude de découvertes, et les ingrédients nécessaires à la réalisation des différents plats se retrouvent très facilement.

Voilà... j'aurais sans doute plusieurs autres trouvailles et livres à vous faire découvrir,  mais...ce sera pour une autre fois.  En attendant, précipitez vous chez Canadian Tire ou au Tigre Géant pour trouver le livre... là où j'ai trouvé le mien, il y avait 10 exemplaires et 2 jours plus tard, il n'en restait plus!

Un bon chocolat chaud saupoudré de muscade fraîche et un bon livre à feuilleter.... un des plaisirs de l'automne!  Bonne lecture!

Monday, 8 October 2012

quand la saison des raisins tire à sa fin....

Il y a quelques années, j'ai planté 2 vignes, une de chaque côté de la tonnelle donnant sur la cour arrière.  J'ai des raisins bleus, sans pépins, et des raisins rouges, sans pépins aussi.  On m'avait promis une production abondante, si je taillais mes vignes dans les règles de l'art...chose que je n'ai jamais faite.  Heureusement!!!! ces fameuses vignes produisent tellement de raisins, que je finis toujorus par en perdre.  Ceci dit... j'ai beaucoup d'aide des oiseaux locaux pour les manger.

Cette année a été particulièrement productive. Actuellement, la saison tire un peu à sa fin.  On a eu le premier gel au sol et les grappes commencent à se dessécher... que faire pour prolonger la saison des raisins....les congeler évidemment.  Bon je sais, je pourrais faire du jus, ou même du vin, mais c'est plus de travail et je n'ai franchement pas le temps.

Donc... une tôle à biscuits, j'égraine les grappes et hop... au congélo.  quand tout est bien solide, je mets dans des sacs à congélation.  Il faut dire que mes raisins sont à peine plus gros que des gros bleuets.... c'est ce qui les rend particulièrement intéressants.  Et quand vient le temps de les utiliser, les possibilités sont très grandes... Je peux les ajouter à un smoothie, une salade de fruits ou mieux encore... les mettre dans des muffins.

Voici donc ma recette de muffins aux raisins frais.,  Si vous utilisez les raisins du marché, je vous suggère de les couper en 2 ou en 4 pour avoir des morceaux de la grosseur des bleuets.

Muffins aux raisins frais

2 1/2 tasses de farine tout usage
2 grosses c. à thé de poudre à pâte
1 tasse de sucre
1/4 c. à thé de muscade fraîchement râpée

2 oeufs
1 tasse de lait de soya à la vanille
2 c. à table d'huile de coco
1/2 tasse de purée de pêche (ou de pomme)

1 1/2 tasse de raisins frais (ou congelés)

Préchauffer le four à 375 F

Mélanger ensemble les ingrédients secs.

Dans un autre bol bien mélanger les ingrédients liquides.  Verser les ingrédients liquides sur les ingrédients secs et ajouter les raisins.  Mélanger le tout juste assez pour humidifier tous les ingrédients secs.  Si vous travaillez trop le mélange, les muffins seront plus durs et pas très intéressants en texture.

Verser dans des moules à muffin huilés ou encore doublés de "jupes" à muffins (moules de papier ou de silicone.... j'utilise personnellement le silicone... c'est rapide et pratique!)  pour les remplir aux 2/3.

Enfournez et faire cuire environ 20 à 25 minutes (je cuisine à l'odeur.... quand ça sent bon dans la maison, c'est prêt!  mais il faut quand même vérifier, juste au cas)

Retirer les muffins des moules et faire refroidir sur des grilles... Cette recette vous donnera 12 à 16 muffins.  Bon appétit!!!

Sunday, 19 August 2012

Concombre illimité!

Parfois, une bonne idée se transforme en quelque chose de plus grand que prévu... Vous avez un potager et vous avez semé des concombres, salivant à l'idée de ces paquets de fraicheur gorgés d'eau...mais... vous avez pris des vacances et vous avez maintenant des "monstres" dans votre jardin?  ne vous en faites pas.... j'ai une petite recette rapide qui vous permettra d'en passer quelques uns sans que ça fasse mal.
J'étais sur le point de faire une sauce tzatziki... oui,oui... je vous dis comment.... yogourt grec, concombre râpé et bien asséché, une pincée d'ail en poudre si vous voulez ou si vous aimez beaucoup 1 gousse d'ail hachée et de la feuille d'aneth hachée pour faire beau.... vous mélangez le tout et voilà!

Je disais donc.... j,étais sur le point de faire une sauce tzatziki quand j'ai eu une illumination... une soupe froide au concombre... OK, je vous entends très bien, vous n'êtes pas tellement soupe froide... ça tombe bien, moi non plus!  Mais je pense que vous allez aimer celle-ci.

Vous aurez besoin d'un mélangeur ou d'un robot culinaire pour ceci.  La recette vous donnera 1 litre de soupe froide.

1 1/2 monstre de concombre, pelé et épépiné, coupé en gros morceaux.  Dans votre mélangeur, ça devrait remplir environ les 3/4 du  bol. 
1/2 à / tasse de yogourt nature
3 ou 4 tomatillo si vous en trouvez ou 1 tomate verte oui,oui, une tomate pas mûre!
1 ou 2 échalotes vertes
sauce pimentée verte (Tabasco en fait une très bonne, mais n'importe quelle peut faire l'affaire)
4 ou 5 brins de coriandre fraîche ou de persil
de l'eau pour compléter à 4 tasses
sel et poivre au goût

vous mettez tout sauf l'eau dans le mélangeur et réduire en purée.  Goûtez!  A ce point vous pouvez décider d'ajouter du yogourt ou de l'eau.... c'est vraiment une question de texture et de goût.  Réduire le tout en purée, déposer dans les bols et servir avec une cuillérée de crème sûre et décorer d'un brin de coriandre.

Vous avez la chance d'aller dans une épicerie est-européenne ou votre magasin d'aliments naturels en tient dans son rayon de produits laitiers.... remplacer le yogourt par du Kéfir.... c'est un peu différent comme goût mais c'est vraiment très bon.... et très bon pour la santé aussi!

Défi relevé!

J'aime les défis.  Tous ceux qui me connaissent vous le diront...je ne refuse jamais un bon défit culinaire.

La semaine dernière, je suis allée faire une visite "exploratoire" dans mon épicerie vietnamienne habituelle, Kim Phat, rue Jarry Est dans la grande ville de Montréal.  A chaque fois que j'y vais, je me fais un devoir d'ajouter un ingrédient "inconnu" à mon panier... question de découvrir quelque chose de nouveau et qui sait peut être quelque chose qui fera danser mes papilles gustatives et qui vaudra la peine d'y revenir plus souvent.

Donc....Je fais la tournée de l'épicerie et....oh surprise, dans le comptoir des surgelés je découvre... de l'alligator, rien de moins!  Si j'habitais dans un autre coin du monde, peut-être que je ne serais pas surprise, mais force est d'admettre que les élevages d'alligator sont une denrée rare au Canada!  Immédiatement, les neurones se mettent à tourner, Je pense alligator, je pense donc marais et j'ai une image visuelle de Bayou...et oui, je pense Louisianne.... Ça y est.... l'alligator vient d'entrer dans mon menu.... nous aurons donc un Jambalaya à l'alligator.  Sauf que....ma famille est parfois un peu moins aventureuse que moi....

Qu'à cela ne tienne... j'ai 2 amis qui se feront un plaisir de partager mon essai!  C'est donc, alligator dans une main et casserole dans l'autre qu'hier, je suis allée chez Martine et Sam.  Si j'ai déjà mangé de l'alligator, je me rappelle que c'était dans une panure qui cachait tout le goût de la viande.  Cette fois-ci, ce sera bien différent. 

Préparation, cuisson.... un Jambalaya est un plat sommes toutes assez simple à préparer... on découpe et on cuit,,, et comme j'ai tendance à couper court dans le superflu....c'est vraiment très simple.
Voici la recette... je vous retrouve après pour vous donner mes impressions.

Jambalaya à l'alligator
454 gr d'alligator défait en petits cubes (vous pouvez le remplacer par du poulet... pour les plus craintifs)
454 gr de saucisse italienne épicée en tranche (si vous mettes la main sur de l'Andouille c'est encore plus authentique mais difficile à trouver)
454 gr de crevettes décortiquée (ou d'écrevisses pour plus d'authenticité....mais encore une fois... pas facile à trouver)
1 tasse de céleri en dés
1 tasse d'oignons en dés (vous pouvez utiliser moitié oignon, moitié oignon vert... ça fait de la couleur dans votre plat!
1 tasse de poivrons verts en dés
2 c. à table d'ail haché (ou de tiges de fleur d'ail si vous en avez)
2 c. à table d'huile à cuisson de votre choix
1 grande boîte de tomates avec le liquide (oui, j'utilise mes tomates maison... c'est tellement meilleur!)
1/2 petite boîte de pâte de tomate (environ 3 c. à soupe)
2 tasses de bouillon de poulet
quelques brins de thym frais
assaisonnements cajun au goût (J'ai du en mettre environ 2 c. à thé...mais allez-y au goût, les mélanges ne goûttent pas tous la même chose, il vaut mieux en rajouter que de ne pas être capable d'en enlever)
Sauce tabasco au goût  (ici aussi, il vaut mieux en rajouter que d'en mettre trop.  Avant d'en mettre, de grâce, goûtez! si vous voulez plus de piquant alors faites-vous plaisir!)
quelques brins de persil haché... pour la couleur
1 ou 2 tasses de riz non cuit.

 Si vous utilisez du poulet, mettez-le à mijoter environ 30 minutes dans le bouillon de poulet avant de débuter le Jambalaya.

Mettez un peu d'huile au fond d'une grande casserole et y faire sauter l'oignon, l'ail, le poivron et le céleri jusqu' à ce que les oignons soient translucides.  Ajoutez les tomates et le bouillon et amenez à ébullition.

Ajoutez la pâte de tomate, le persil et les assaisonnements à votre goût. Quand le degré de piquant vous semble correct, ajoutez les viandes et ramener à ébullition.  Ajoutez ensuite le riz et bien mélanger.  Amenez à ébullition, baisser le feu et couvrir.  Laisser cuire 25 à 30 minutes, jusqu' à ce que le riz soit bien tendre.

voilà... Jambalaya!


Comme promis... mes impressions.  Tout d'abord, je dois avouer que j'ai mis moins de riz que demandé.  Résultat, le plat était un peu "sauceux",

J'ai aussi une gentille voisine, Suzanne, qui m'avait gentiment fourni de la saucisse italienne maison.... qui, je dois aussi avouer, a un goût tout à fait unique!

Donc.... c'était une réussite totale.  L'alligator était un peu plus résistant sous la dent que ce que j'avais supposé, mais pas désagréable du tout.  Qu'est-ce que ça goûte?  et bien.... l'alligator bien sûr!  Je sais, ça ne vous aide pas, mais si je vous le disais vous n'y goûteriez pas!  Ce que je peux vous dire c'est que oui, le goût s'approche du poulet, mais la texture est très différente, plus comme de la viande.  Nous avons accompagné ce plat d'une bière,,, blonde pour Sam et Martine, blanche pour moi, parfaite combinaison en ce qui me concerne...et je ne suis pas particulièrement amateur de bière, c'est vous dire!

Le plat complet est agréablement équilibré et très goûteux.  Vraiment, il faut en faire, vous allez adorer!  Quand à la sauce inattendue.... vous connaissez l'histoire de "J'ai besoin d'un morceau de pain pour finir ma sauce-j'ai besoin d'un peu de sauce pour finir mon pain"  et bien nous étions 3 à table à tenter de finir la sauce, puis le pain, puis la sauce, puis le pain   sans vouloir vraiment arrêter.  C'était une bien bonne "erreur" de mesure!

Est-ce que je referai du Jambalaya?  Mais très certainement, par contre, je ne promets pas en refaire à l'alligator... c'était la première fois que j'en voyais offert en épicerie et... je passe beaucoup de temps dans les différentes épiceries ethniques ou pas...alors, si par hasard je retombais sur de l'alligator, c'est CERTAIN que j'en reprendrais.... et oui, j'ai trouvé ça assez bon pour en refaire! 

Pour couronner ce repas, Sam avait acheté une Crème Caramel dans une épicerie italienne non loin de chez lui... un de mes desserts préférés!  Et elle était excellente.... la finale d'une repas "presque parfait"!


Saturday, 28 July 2012

Puisqu'il n'y a pas que la guerre....






syrieDifficile pour moi de vous écrire cet article.  Pays actuellement déchiré par la guerre, il évoque quand même pour moi le soleil, la chaleur et bien sûr, l’accueil de ses habitants.  Parce que je pense qu’il est important de faire la différence entre la politique et les tensions qui en résultent et le peuple qui habite un pays, je veux rendre hommage à l’urgence de vivre des syriens, et par le fait même de toutes les personnes qui subissent des guerres insensées.


Donc…fermons les yeux un instant et imaginons que, comme par magie, la guerre n’existe pas.



Pays du Moyen-Orient, la Syrie partage ses frontières avec Israël, l’Irak, la Jordanie, le Liban et la Turquie.  En 2012, on recensait une population d’un peu plus de 22.5 millions d’habitants.  L’espérance de vie à la naissance est de 75 ans et plus du tiers de la population a moins de 15 ans. 56% de la population vit en milieu urbain.  On y parle l’arabe et on paie en livres syriennes.



L’actuel président est, au moment d’écrire ces lignes,  Bachar el-Assad et ce depuis juillet 2000. Je n’entrerai pas plus loin dans les détails politiques.



Parlons plutôt du but de notre voyage…. Découvrir la cuisine syrienne.  En fait, c’est une des premières « saveurs ethniques » que j’ai eu la chance de découvrir étant bien jeune.  Des connaissances de mes parents étaient d’origine syrienne et donc… à la suite de je ne sais quoi, il m’a été donné d’aller manger chez eux.  Je n’ai guère de souvenirs de ce repas, j'étais beaucoup trop jeune, sinon que ma mère avait tellement aimé qu’elle avait demandé à la dame ses recettes… résultat… un livre « photocopié » avait pris place dans la bibliothèque familiale.   Quand j’ai commencé mon aventure culinaire, il y a près de 40 ans…c'était une des rares références "hors-québec" à laquelle j'avais accès. Malheureusement, certains ingrédients étaient presqu'impossibles à trouver dans la grande ville de Shawinigan et j'ai du me résoudre à n'explorer que rarement ces mystérieuses recettes. Je sais, c’est bien triste dit comme ça, mais en réalité, presque à la même époque (5 ou 6 ans plus tard), je débarquais à Montréal, et, le monde s'est subitement révélé à moi!. 



Nombre de plats  sont préparés par les cuisiniers et cuisinières syriennes et en faire la nomenclature serait beaucoup beaucoup beaucoup trop long.  Disons simplement que la règle numéro 1 est d’utiliser des ingrédients frais, de qualité et de saison.  A partir de là, l’imagination est la seule limite.  Le plat que je vous propose aujourd’hui est connu comme le plat national syrien… où a-t-elle été chercher ça, me direz-vous…. J’ai mes sources comme disent les espions et bien que j'ai toujours un peu de scepticisme à affirmer qu'un plat est LE plat... je pense que celui-ci est un très bon représentant. 



Je vous propose donc un plat de Kibbeh.  Je vous dis d’avance que je ne fais personnellement pas la différence à savoir s’il est syrien ou libanais…ou autre, mais la personne qui m’a transmis cette recette était d’origine syrienne (et oui, celle-là même du début de la chronique… recette que j’ai depuis très, très très longtemps)



Kibbeh bil sanieh



Ingrédients


farce
800 grammes d’agneau ou de bœuf haché
4 gros oignons jaunes hachés finement
1 c. à thé de  baharat (voir recette qui suit)
½ c. à thé de  cannelle (au choix)
1 c.à thé de sel
1½ c.à thé de poivre noir moulu
3 c. à table de pignons
3 c. à table d’une bonne huile d’olive
1 c. à table de beurre non-salé

Kibbeh
1½ tasse de blé concassé (bulgur) fin
800 grammes de boeuf ou d’agneau extra maigre passé 2 fois au hache viande pour obtenir consistance très fine (il faut demander au boucher ou le faire soi-même à la maison mais ne pas prendre la viande hachée directement sur les tablettes de l'épicerie)
2 c. à thé de sel
3 c. à thé de poivre
1 c. à thé de baharat (voir recette qui suit)
2 gros oignons jaunes râpés
1 bol d’eau froide assez grand pour y plonger les mains lors de la préparation
1 c. à table d’huile d’olive


1 plat carré ou ovale avec des côtés d’au moins 5 cm de hauteur

Préparation


Déposer la viande haché de la farce et l’huile dans une grande poêle et faites cuire à feu doux en remuant constamment et en brisant les grumeaux avec une cuillère de bois  jusqu’à ce que le tout soit bien séparé et que toute l’humidité se soit évaporée.  Ajouter les épices, assaisonnements et les oignons hachés et continuer de remuer.

Dans une petite casserole, faites fonder le beurre et ajouter les noix de pin (pignons) et faire griller légèrement. Quand les pignons commencent à brunir, les ajouter au mélange de viande qui cuit et continuer de cuire le tout en remuant constamment jusqu’à ce que les oignons deviennent translucides.  Laisser refroidir.

Faire tremper le bulghur dans un grand bol dans 1 tasse d’eau chaude pour au moins 5 minutes, mais de préférence toute une nuit.  Bien égoutter puis ajouter sel, poivre, baharat, oignon rape et viande hachée et bien mélanger pour former une texture de pâte..Il faut parfois ajouter un peu d’eau pour garder le mélange souple.  Couvrir et laisser reposer au moins 30 minutes.

Bien huiler le moule.  Tremper les mains dans le bol d’eau et déposer la moitié du mélange dans le moule. Presser en une couche égale.  Garnissez ensuite avec la farce que vous presserez bien contre la première couche, puis couvrir avec le reste du mélange de viande.  Bien égaliser. 

Couper en bouchées dans le moule (un motif de diamant c’est toujours joli) et faire un trou si désiré au milieu de chaque diamant avec un doigt.  Parsemer d’huile d’olive et cuire au four à 350F, pendant 30 minutes.

Servir avec du yogourt et une salade au choix.



Baharat

 


4 c. à thé de grains de poivre noir

10 c . à thé de piments de la Jamaìque (Allspice) entier

2 c. à thé de cannelle moulue

1 c. à thé de muscade fraichement râpée

1 c.à thé de gingembre moulu

1 c. à thé de clou de girofle

1 c.à thé de grains de cardamome



Mettre tous les grains dans un moulin à café (qui vous sert uniquement pour les épices) ou écraser à l’aide d’un mortier et d’un pilon. Ajouter les ingrédients déjà moulus  Ranger dans un contenant hermétique dans un endroit sombre et frais.

Thursday, 26 July 2012

Quand l'Asie prends ses airs de Moyen orient...




Fichier:Flag of Tajikistan.svg Partageant ses frontières avec l’Ouzbékistan, le Kirjistan, La Chine et l’Afghanistan,  le Tadjikistan compte environ 7,8 millions d’habitants.  L’espérance de vie à la naissance est d’un peu plus de 66 ans, l’âge moyen de la population se situe autour de 22.6 ans et plus du tiers de la population a moins de 15 ans selon les statistiques 2012.  et bien que l’on compte sur 2 médecins pour 1000 habitants, les dépenses médicales sont minimes… environ 28$ par habitant par année.  Malheureusement, toujours selon les statistiques (2011 cette fois-ci)  Le taux de mortalité infantile avoisine les 40%. C’est aussi le pays le plus pauvre de l’ancienne URSS bien que des efforts plutôt fructueux sont faits pour améliorer la situation.

 On parle ici le Tadjik et le Russe,  on paye en Somoni, et le président Emomalii Rahmon est au pouvoir depuis 1992.



Bienvenue à Douchambé (population 720,00 habitants), capitale du Tadjikistan.  Nous sommes présentement situé au milieu de l’ancienne route de la soie. Notre séjour nous permettra de découvrir quelques spécialités communes avec le pays voisin, l’Ouzbékistan dont le fameux Plov, plat de riz, viande et légumes et les brochettes de viande ou Shashlik.

Aussi populaire, les soupes de viande ou de pâtes farcies, les pains de toutes sortes et les plats en casserole mijotés longuement.



La recette que je vous propose est en 2 étapes.  Il vous faudra tout d’abord faire du pain.  Oui, je vous entends d’ici…bon, vous pouvez couper cette étape en vous procurant du pain pita, mais….un pain maison est toujours bien meilleur.  Une fois votre pain fait, la recette que je vous propose est une salade faite au pain, un peu comme une panzanella italienne, mais à la saveur bien Tajik



Pour le pain Kulcha, vous aurez besoin de :



2 tasses de farine

1 c. à thé de levure sèche

½ tasse d’eau tiède

½ c .à thé de sucre

½ c. à thé de sel

½ tasse de fromage cottage régulier (celui vendu en barquette, pas le sec)

De l’eau tiède en quantité suffisante



Tôles à biscuits graissées



Faites gonfler la levure dans l’eau tiède et le sucre.  Quand elle est bien mousseuse, la verser dans la farine et ajouter le sel, l’huile et le fromage.  Commencez à pétrir pour bien amalgamer le tout.  Ajouter de l’eau tiède petit à petit toujours en pétrissant pour former une boule de pâte souple et élastique au toucher.  Déposer dans un bol et couvrir d’un linge et laisser lever à l’abri des courants d’air jusqu’à ce que la boule ait doublé de volume ce qui devrait prendre 1 à 2 heures.  Abaissez la pâte et la séparer en petites boules.  Laisser reposer 30 minutes puis rouler bien mince.  Déposer sur les tôles et cuire dans un four préchauffer à 400 F pendant 5 à 7 minutes.  Refroidir sur des tôles.  Le nombre de pains dépendra de la grosseur des boules… mais visez 6 à 8 pains.



Une fois le pain terminé… et s’il vous en reste parce que c’est certain que juste l’odeur vous fera succomber…. Voici la recette que vous devez absolument essayer !



QURUTOB



Vous aurez besoin de quelques pains Kulcha (2 ou 3 pitas feront aussi l’affaire)

2 oignons coupés en rondelles

2 ou 3 tomates en cubes

1 tasse de yogourt nature de type grec (ou Balkan si vous préférez)

1 c. à table d’huile que vous aurez pris le soin de chauffer un peu (le choix de l’huile vous appartient, mais personnellement, j’opterais pour une bonne huile d’olive, même si je dois céder un peu d’authenticité pour ça.  Sinon, un huile de tournesol, de soya ou de canola fera tout aussi bien l’affaire)



Défaites le pain en bouchées et déposez-le dans un bol.  Ajoutez les oignons et les tomates et bien mélanger.  Arrosez ensuite avec l’huile et mélangez.  Puis incorporer le yogourt, saler et poivrer au goût… voilà !  Rafraichissant et savoureux !



Vous pouvez y ajouter des herbes fraîches si le cœur vous en dit… persil, menthe, romarin, estragon, cerfeuil….. C’est un peu moins Tajik…mais c’est très bon aussi !










Zanzibar!


Il y a bien longtemps que nous avons fait notre arrêt en Tanzanie.  Je vous avais promis deux chroniques sur la cuisine Tanzanienne dont une spécifique à Zanzibar et je tiens toujours mes promesses.



Située à l’est de la côte Tanzanienne et donc Africaine, Zanzibar a occupé pendant des siècles une position stratégique pour le commerce maritime.  Marchands et futurs marchands rêvant de richesses et de prospérités se sont succédés, apportant avec eux leurs habitudes et traditions.  C’est ainsi que cette île a développé sa gastronomie.  Les influences sont nombreuses et bien présentes…Indiens, Chinois, Portuguais, Perses, pour ne nommer que ceux-là ont marqué la tradition gastronomique zanzibarienne déjà riche de ses traditions est-africaines.



Zanzibar, du point de vue gastronomique, c’est un joyau qui a su absorber les saveurs de ses visiteurs et les transformer pour en faire ses plats propres. 



Je vous propose aujourd’hui une sucrerie.  Oh, vous la retrouverez dans le monde Perse, mais ici, c’est un « must » avec un bon café bien corsé.  Je vous propose donc le



Haluwa à la mode de Zanzibar.



Ingrédients

  • 800 gr de carottes râpées
  • 8 c,à table de sucre
  • 5 c. à table de lait écrémé en poudre
  • 2 c. à thé d’amandes tranchées
  • Une pincée généreuse de cardamome moulue
  • 5 c.à table de beurre clarifiée (ghee)
  • 1 c.à table de fécule d’amaranthe (arrowroot) (dans les magasins d’aliments naturels)



Faire cuire les carottes dans l’eau bouillante jusqu’à ce que tendre ce qui devrait prendre environ 4 ou 5 minutes.  Égoutter et réduire en purée.

Faire chauffer le beurre clarifié puis ajouter les carottes et la fécule d’amarante et cuire en remuant constamment environ 2 minutes.

Ajouter le sucre et cuire 2 à 3 minutes additionnelles, puis ajouter la poudre de lait et cuire 2 minutes de plus.  Ajouter la cardamome et bien remuer.

Verser dans un plat et saupoudrer d’amandes.  Servir chaud ou froid accompagné d’un bon café aromatisé au gingembre si vous désirez une expérience plus authentique.


Monday, 23 July 2012


Hier était jour de réunion familiale pour le petit déjeuner.  Si le repas du dimanche matin au resto est devenu une habitude agréable du point de vue interpersonnel, c’est quand même une habitude assez ennuyeuse du point de vue culinaire. Le petit déjeuner est, je pense, le grand négligé des repas.  Si certains restos vous proposent de superbes assiettes de fruits, des crêpes, plus souvent qu’autrement, une version dérivée et souvent pré-mélangée d’un « pancake » américain, il n’en reste pas moins que la grande vedette du petit déjeuner est sans contester l’œuf!  



Je ne m’en cache pas, j’aime les œufs…beaucoup même!  J’aime aussi aller manger au resto, occasion pour moi de découvrir de nouvelles saveurs mais aussi d’avoir le privilège de manger un repas que je n’ai pas à préparer.  Mais vous me connaissez… je déteste la routine.  Il n’en faut pas plus pour partir à la « chasse » au resto-déjeuner.  Je vous ai déjà parlé de quelques endroits intéressants… Allo mon coco de Ste-Dorothée pour ses pommes de terre maison, Eggspectations pour sa merveilleuse sauce Hollandaise, pour ne nommer que ceux-là.



A cette courte liste, je veux ajouter un autre coup de cœur, SEL ET MIEL, situé dans le Smart Center de l’autoroute 19 à Laval, juste en face de Boston Pizza.



Côté décor, c’est jeune et frais.  Des tables carrées, suffisamment larges pour que, mises côte à côte, elles offrent amplement d’espace pour qu’un gaucher et un droitier n’aient pas besoin de réfléchir pour déterminer qui s’assoira de quel côté pour ne pas nuire à l’autre.  (Si vous avez des gauchers parmi vos connaissances, vous savez exactement de quoi je parle). Les chaises tout comme le décor sont à la fois sobre et colorés et bien que ces termes soient généralement contradictoires, ici, le mariage est réussi! Les verts, oranges, rouges et jaunes apportent ce côté pétillant au décor qui autrement serait un peu froid et ennuyeux.



Côté bouffe, alors là!  Wow!  Le Sel et Miel, c’est d’abord et avant tout une crêperie.  On y offre des crêpes sucrées, salées ou sucrées-salées, des gaufres généreuses, des glaces et sorbets et bien plus!



Nous étions 10 à table cette semaine…et sans réservations! Nous sommes arrivés tôt, 9hrs le matin pour être certains d’avoir de la place…. Nous étions les premiers entrés et avions donc l’embarras du choix.  Il a fallu reconfigurer un peu les tables celles-ci étant principalement montées pour des tête-à-tête ou encore des groupes de 4…et après avoir utilisé nos talents de déménageurs, c’est avec grand plaisir que nous avons commencé à faire notre sélection.  Au total… 9 plats différents  sélectionnés… certains salés, d’autres sucrés…et…1 gaufre!  Un vrai cauchemar pour cuisinier!



Nos choix se sont faits selon nos préférences, sans compromis…  Les crêpes salées sont accompagnées d’une salade verte avec une vinaigrette maison à l’huile d’olive…une très bonne huile d’olive bien fruitée.  Et bien que le mélange de verdure n’ait rien d’exceptionnel, cette vinaigrette en faisait une expérience unique!  Nous étions 5 à manger cette salade et tous les 5 avons presque léché le bol!  Une autre d’entre nous avait opté pour une assiette de fruits au lieu de la salade, choix que nous a offert le restaurateur étant donné l’heure si matinale.  L’assiette était joliment garnie et offrait un choix coloré de fruits bien frais, suffisamment pour ouvrir l’appétit mais pas assez pour se sentir plein avant même d’entamer la crêpe.



En assiette principale…. Tout d’abord, la gaufre au fruit.  Une grande gaufre de type belge bien dorée couverte de petits fruits frais et décorée de chocolat.  Bien appétissant!  Les fruits étaient d’une fraîcheur irréprochable et l’assiette était généreuse. Quant à la gaufre, elle était parfaite!



Du côté des crêpes… Toutes les crêpes sont offertes en version blé ou sarrasin, selon le goût de chacun. Parlons d’abord des crêpes sucrées.  Il y a eu la crêpe Fraisier en 2 exemplaires et la crêpe méditerranéenne. La crêpe Fraisier est une crêpe froide sur laquelle sont déposées une abondance de fraises fraîches et de tranches de bananes déposées sur une crème pâtissière, le tout décoré de tranches d’amandes et de sirop de chocolat.  Visuellement, c’est un succès avant même d’y goûter.  Au goût, c’est un succès aussi… il n’y a rien resté dans les assiettes!

La crêpe méditerranéenne, elle, est une crêpe dessert.  Une crêpe froide aussi, sur laquelle est étendue une généreuse quantité d’un mélange de fromage onctueux à base de ricotta.  On y dépose ensuite un mélange de fruits frais, des pistaches, des raisins secs et des amandes.  Jusque là…ça a l’air très bon…et vous pouvez me croire… ça l’est.  Mais ce qu’il y a d’encore plus intéressant, c’est que ce plat vient avec un petit pot de sirop parfumé à l’eau de rose!  Mais vous pouvez opter pour du sirop d’érable si vous préférez.



Les crêpes salées ont été un choix plus populaires dans notre groupe.  Une crêpe pizza sauce tomates, pepperoni (ou jambon si on préfère), champignons, poivrons, olives et fromage a disparu sous la fourchette à une vitesse qui me fait soupçonner qu’elle répondait aux attentes et même davantage!

Une crêpe asperge jambon et fromage dont les asperges étaient grillées avant de trouver leur chemin sous la couverture de crêpe,

Une crêpe aux épinards et jambon et fromage rempli de bébé épinards tendres,

Une autre du nom de Briarde…oui,oui… une crêpe au fromage Brie, pommes et noix de Grenoble pour une touche sucrée-salée,

Une crêpe Chèvretine garnie de fromage de chèvre, de Proscuitto et de tomates séchées et une crêpe Di Buffala… vous l’aurez deviné, à la Mozzarella di Buffala,en alternance avec des tranches de tomates fraîches et garni de basilic que le propriétaire est allé couper dans le bac d’herbes qui décore l’entrée du resto… plus frais que ça, c’est difficile à trouver!



Le tout accompagné d’un bon café…. C’était vraiment excellent!  C’est dans ces moments-là qu’on comprend la différence qu’apportent les ingrédients frais et de qualité.  Tous les 10, sans exception, avons été agréablement surpris par nos choix.  Tous les plats, sans exception étaient bien au-delà de nos attentes.  Et oui, tous les 10, nous nous sommes promis de revenir bientôt.  Une fois bien repus… il était temps d’aller payer la note...moins de 13$ par convive avant taxes et service.  Même si ça semble un peu dispendieux pour le petit déjeuner en comparaison avec un déjeuner standard d’œuf bacon, il ne faut pas oublier que ces même prix s’appliquent au dîner et au souper.  Vous pouvez commander toutes les variétés de crêpes peu importe l’heure du jour. 

Mais attention…. Au moment de payer, ne regardez pas sur votre gauche…C’est là que se trouve la sélection de glaces et sorbets maison.   Oui,oui… ils sont faits sur place!  Telles les sirènes d’Ulysse, elles vous attirent et vous charment dès que vous posez les yeux sur elles.  Je salive rien que de penser aux variétés offertes… mangues, chocolat caramel, tiramisu, pistaches ne sont que quelques noms qui me viennent en tête….non, je n’ai pas eu la chance d’y goûter… la crêpe avait déjà comblé les moindres recoins de mon estomac…mais je me promets d’y retourner très, très, très bientôt juste pour une glace! Mais mon instinct me dit que je retrouverai la même fraîcheur que pour les crêpes.



Un dernier mot…Sel et Miel propose aussi un spécial de la semaine le midi, différent chaque semaine, généralement quelque chose qui ne se retrouve pas sur le menu régulier à un prix plus qu’intéressant soit moins de 11$ incluant salade et breuvage mais sans les taxes et le service. 



Un endroit à découvrir et à visiter souvent!  L’espace de stationnement ne manque pas et la qualité est au rendez-vous…. Que demander de plus!



L’adresse :

Sel et Miel

5760 boul Robert Bourassa

Laval, Qc  H7E 0A5