Thursday 31 May 2012

Une petite recette rapide.....et santé!

Vous surveillez votre alimentation et on vous dit que vous ne mangez pas assez de fibres ou vous voulez ajouter du son d'avoine auquel on associe toutes sortes de vertus pour la santé?

Voici une petite recette rapide qui se fait en 2 temps 3 mouvements...  Pour 2 muffins (et oui, vous n'aurez pas besoin d'en faire 12 et d'en manger pendant des semaines!)  Vous aurez besoin de

1 oeuf
2 c. à table de son d'avoine
1 c.à table de son de blé
4 c. à table de poudre de lait écrémé
1/2 c. à thé demett poudre à pâte
quelques gouttes d'arôme de votre choix (vanille, noix de coco, rhum peut-être) ou encore des herbes fraîches (ciboulette c'est bien bon!)
et si vous le désirez 1 c. à thé de sucre ou d'édulcorant (le genre qui remplace le sucre cuillérée pour cuillérée)

Vous mélangez le tout au mélangeur(Blender ou mieux... mini mélangeur type Magic Bullet) et versez dans 2 moules à muffins.  Ici, les moules en silicone sont bien pratiques puisqu'individuels.

Vous mettez au four environ 15 minutes à 350F  et voilà!

Si jamais vous trouvez ça trop sec, vous pouvez ajouter 1c.à table de fromage blanc frais type Damablanc ou Quark au mélange.

En variant les essences et les herbes... les chances que vous pourrez changez de muffins tous les jours sans jamais retrouver la même saveur!   et oui, tout ça de façon saine!

Tuesday 22 May 2012

Un cadeau réconfort

Aujourd'hui, c'est mon anniversaire. Une journée comme les autres, marquée par le travail, le traffic, la mauvaise température et.... heureusement... un souper en famille, souper que je suis allée prendre chez ma "petite maman d'amour".

Un des avantages d'avoir des enfants qui ont eu la piqûre de la cuisine, c'est que ma maman n'est plus la seule à préparer le repas pour tout le monde.  Il faut dire qu'avec 4 enfants maintenant adultes... ça fait beaucoup de monde autour de la table, surtout que...je n'ai ni frère ni soeur alors l'habitude de cuisiner pour une "gang" ne s'est jamais vraiment installée pour ma mère.

Donc... pour mon anniversaire, elle avait choisi de me cuisiner des trucs que j'aime particulièrement.  Au menu... un jus de légumes pour commencer léger... ensuite, un de ses merveilleux rôti de boeuf, bien saignant, bien assaisonnés, qui fond dans la bouche, des asperges vapeur (vous ai-je déjà dit que c'était probablement mon légume préféré?) des pommes de terre en escaloppe (la recette à la fin de ce billet) accompagné par une bonne bouteille de Cabernet-Sauvignon (un Château Saint-Jean) et pour dessert, une tarte aux fruits, croûte mince, remplie de crème pâtissière et couverte de fraises, de tranches de kiwi et de bleuets...et une bonne tasse de thé pour couronner le tout.

Un excellent repas fait par d'excellentes cuisinières!

Même si je voulais vous donner la recette du rôti de boeuf, je n'y arriverais pas, ma mère a sa façon secrète de faire le rôti et il n'y a que le sien qui soit comme ça.  Je suis certaine que vous avez vous aussi dans votre mémoire un de ces plats que seule votre mère sait faire et que malgré tous vos efforts, vous ne pouvez reproduire.... ma mère a quelques plats comme ça...

Pour les pommes de terre en escaloppe, vous aurez besoin de pommes de terre pelées et tranchées minces (une mandoline s'avèrera très utile)
de la farine tout usage
du sel,
du poivre
du fromage râpé (un bon cheddar fort ou à défaut, du gruyère)
du lait chaud en quantité suffisante

vous devez tout d'abord graisser, beurrer ou huiler un moule à gâteau carré ou rectangulaire d'environ 5 cm de hauteur.
déposez une couche de pommes de terre, saupoudrer d'un peu de farine, de sel et de poivre au goût (les pommes de terres réclament une bonne quantité de sel, mais attention de ne pas saler)
parsemer d'un peu de fromage.
Répéter l'opération jusqu'à ce qu'il y ait des pommes de terre presque jusqu'au haut du moule.
Verser ensuite du lait chaud dans le plat jusqu'à égalité des pommes de terre.

Parsemer de fromage et mettre au four préchauffé à 350F pendant environ 1 heure ou jusqu'à ce que le lait soit complètement absorbé et que les pommes de terre  soient bien tendre.

c'est vraiment très bon!  et vous pouvez varier comme vous voulez en ajoutant un peu de muscade dans le lait, ou encore des oignons entre les rangs de pommes de terre, ou du thym frais avec le fromage, etc, etc, etc... la limite est votre imagination.

Friday 18 May 2012

L'héritage d'Henri IV???


Je parlais l’autre jour avec mon amie Martine et on se racontait comment il lui était difficile de reproduire les saveurs de sa jeunesse, faut d’avoir reçu des indications  précises…. Tu prends une vieille poule que lui avait dit sa mère…. Et bien, les vieilles poules, c’est pas facile à trouver en ville!

Si je vous raconte ça, c’est parce qu’aujourd’hui, en allant à l’épicerie, dans le comptoir des congelés, j’ai vu pour la première fois depuis longtemps, de beaux gros poulets matures.   Vieille poule, poulet mature… c’est assez similaire dans mon livre à moi. 

Évidemment… le coq a chanté … Marie-José a succombé.  Demain au menu…. Une poule au pot!  Commençons donc par un peu de fausse histoire.,,  On attribue à Henri IV la popularité de ce plat.  J’ai souvenance d’un film quand j’étais toute jeune dans lequel on voyait le bon roi perdu et méconnaissable qui se faisait accueillir par un paysan qui n’avait rien d’autre qu’une soupe de poule et quelques légumes bouilli à offrir au visiteur fatigué et affamé.  Comble de malheur, la garde royale arriva au moment où le roi venait de prendre sa première bouchée du plat si simple.  Ces gentils militaires venaient mettre les fers au paysan parce que celui-ci avait volé ladite volaille dans le poulailler royal, rien de moins!  Le paysan tenta de plaider que le roi n’avait rien à faire de toutes ses poules et qu’il ne serait pas en reste même s’il lui manquait une poule…et que cette poule avait servi à nourrir un pauvre voyageur perdu…. Coup de théâtre… à ce moment, le roi s’identifie, les gardes évidemment se perdent en courbettes, le paysan est exhonoré de tout blâme, et le roi lui demande le nom de ce plat divin qu’il vient de manger…. La poule au pot de rétorquer le paysan.  Je veux qu'il n'y ait si pauvre paysan en mon royaume qu'il n'ait tous les dimanches sa poule au pot. "ou quelque chose comme ça.

Non, c’est pas comme ça que ça s’est passé dans la vraie vie.  En fait… il semble que la première mention de ladite poule-au-pot et du roi Henri IV ait fait son apparition plus de 50 ans après la mort de ce dernier. « Elle est relatée par Hardouin de Perefixe, précepteur du futur Louis XIV. Durant une légère dispute avec le duc de Savoie, Henri IV aurait eu cette formule pleine de compassion pour son peuple : "Si Dieu me donne encore de la vie je ferai qu’il n’y aura point de laboureur en mon Royaume qui n’ait moyen d’avoir une poule dans son pot". »  Et ici encore, les historiens ne s’entendent pas à savoir si cet incident s’est réellement passé.

Bon, assez d’anecdotes utiles seulement dans les jeux questionnaires de super futés….  Quoi qu’il en soit, si vous croisez une vieille poule ou un poulet mature, n’hésitez pas à en faire l’achat.  C’est très, très, très économique.  En fait, un poulet mature de 3 ou 4 kilos vous coûtera probablement moins cher qu’un poulet de 1.5 à 2 kg.  Et si vous trouvez un poulet mature de 1 à 1.5 kg… c’est vraiment donné ou presque.  Le seul hic, il faut les cuire longtemps à feu lent pour l’attendrir.  Et devinez ce qui cuit longtemps et qui développe beaucoup, beaucoup, beaucoup de saveur ?  oui,oui… la poule au pot !!!!
Donc, pour une bonne poule au pot vous aurez besoin de

1 poulet mature ou 1 vieille poule

Si votre poulet comprend les abats, hachez-les menu et déposez dans un bol sinon, vous pouvez mettre 2 ou 3 foies de poulet ou 1 tranche de foie de veau ou tout simplement, vous oubliez les abats….

Faire tremper 150 gr de pain rassis sans les croûtes dans un peu de lait et ajoutez aux abats.
Ajoutez aussi 6 gousses d’ail hachées,
300 gr de jambon haché (si vous avez du jambonneau, c’est un très bon moment de l’utiliser)
2 ou 3 œufs
1 poignée de persil haché
Un peu de muscade râpée (râpez votre propre muscade à partir d’une noix complète, c’est franchement bien meilleur !  aucune comparaison avec le produit déjà en poudre !)
Bien mélangez et ajouter une larme de cognac, de brandy, d’Armagnac ou quelque chose du genre (ou un peu de jus de pommes... brut de préférence, il est plus goûteux) du sel et du poivre.

Voilà, vous venez de préparer une farce pour votre poulet.  Remplissez la cavité du poulet et bien refermer (vous pouvez mettre la croûte d’un pain pour boucher l’ouverture, puis coudre l’ouverture pour bien fermer

Déposez l’oiseau au fond d’une grande casserole, arrosez d’eau froide pour couvrir.  Amenez à ébullition et enlevez l’écume au fur et à mesure qu’elle se forme à la surface.  Vous devriez écumer 2 ou 3 fois.  Ceci est important pour obtenir un beau bouillon clair.
Déposez ensuite un bouquet garni (feuille de laurier, feuilles de céleri, branche de thym), salez et poivrez.   Vous obtiendrez ainsi un bouillon absolument délicieux! 

Faites mijoter tout doucement pendant 45 minutes à 1 heure. 

La prochaine étape dépend vraiment de votre goût personnel.  C’est le moment d’ajouter des légumes… faites preuve de créativité, mais rappelez-vous, c’est un plat de « pauvre » … les légumes-racines devraient être à l’honneur… carottes, navets, rutabagas, panais, poireaux, oignons dont 1 piqué de 1 ou 2 clous de girofles si vous aimez (moi, j’aime pas !) et… oui,oui ça prend du céleri !  Si vous avez les moyens… ou que vous voulez vous payer un « luxe »  je vous suggère de prendre 2 cœurs de céleri coupés en quartiers (les branches restent attachées à la base. Sinon, des branches de céleri ou même des morceaux de céleri-rave.

Amener à nouveau à ébullition et faire mijoter doucement jusqu’à ce que le poulet soit tendre, ce qui devrait prendre encore environ 30 minutes mais peut prendre un peu plus longtemps.

Dans une autre casserole, faites blanchir un petit chou vert que vous aurez coupé en quartiers.  Vous devriez le laisser bouillir environ 5 minutes, puis rincez-le à l’eau froide. Égouttez-le bien puis environ 10 minutes avant la fin de la cuisson de votre poule-au-pot, ajoutez le chou.

Il ne  manque plus que les pommes de terre…. Vous les faites bouillir à part et les servez avec le repas ou… vous faites comme moi… au moment de mettre les légumes racines dans le pot, je mets aussi des pommes de terres entières et elles sont prêtes en même temps que le reste du repas.

Demain… ce sera soir de poule au pot !  Un grand merci à Henri IV ou à tous ceux qui ont contribué à garder la légende vivante !

Ne jetez pas les restes de bouillon, vous pourrezle faire une superbe soupe, rien qu'à ajouter un reste de nouilles ou un reste de riz, et voilà!

Ah j'oubliais presque... les photos ont été glanées sur internet, Henri n'étant pas disponible pour un photo shoot.  et mon coq fétiche a été mêlé à un combat de coqs duquel il a fallu le retirer, merci au lasso de ce valeureux cowboy!

Thursday 17 May 2012

Le weekend dernier, lors de mes courses hebdomadaires, j’ai fait une incursion rapide au Marché Gourmand du Centropolis de Laval. A la recherche d’un bon fromage et de quelque chose pour aller avec, mon instinct m’a vite attiré vers la boutique Pastificio Sacchetto, tout au bout du marché. Je vous en ai sans doute parlé au paravant. On y fait sur place tout un éventail de pâtes fraîches, farcies ou non, tubulaires ou plates… et des gnocchis. En fait, cette boutique est la petite sœur de la boutique du même nom du Marché Jean Talon dont tous les critiques font l’éloge , où plus de 300 restaurateurs s’approvisionnent régulièrement et où, si je m’aventure au marché, je ne manque pas de m’arrêter aussi!

Cette fois-ci, mon premier regard s’est posé sur des raviolis farcis aux champignons. J’ai eu beau me dire que je devais choisir autre chose, et, bien que je me sois laissée tenter par des spaghettis tout simples, je n’ai quand même pur résister à l’appel du ravioli. Au fait… vous avez déjà entendu le cri du ravioli? C’est un étrange son imaginaire provocant une image mentale très précise d’un plat fumant à l’odeur exquise qui vous fait saliver…envoûtant et irrésistible comme cri, je vous jure!

Après avoir tenté de faire mon « Ulysse au milieu des Sirènes », j’ai succombé…. Je me suis procurée assez de raviolis pour 1 repas… et hier soir… c’était LE soir.

Après avoir tenté de faire mon « Ulysse au milieu des Sirènes », j’ai succombé…. Je me suis procurée assez de raviolis pour 1 repas… et hier soir… c’était LE soir.

J’ai donc fait cuire mes raviolis dans une grande marmite d’eau salée, puis, après les avoir égouttés sommairement, je les ai retournés à la casserole et les ai arrosés d’un peu de sauce crème, question de bien les enrober. Puis, je les ai servis, nappés d’un peu de sauce additionnelle et parsemée de persil haché finement…question de mettre un peu de couleur!

Parlant de sauce crème, celle d’hier était assez simple. J’ai fait réduire 500 ml de crème à cuisson 15% (généralement, je préfère la crème 35%, mais la 15% fait tout aussi bien l’affaire et on sauve quelques calories, quoi que, à ce point-ci, ça ne fait pas vraiment de différence, c’est tout aussi riche !)

Donc, j’ai fait réduire ma crème à laquelle j’avais ajouté 2 gousses d’ail hachées finement sur feu doux pour obtenir environ les ¾ du liquide. J’ai ensuite ajouté 125 à 175 ml de fromage Grana Panado fraîchement râpé. Je ne peux vous dire la quantité exacte, je ne l’ai pas mesurée, mais c’est surtout votre goût qui doit vous guider. Vous pouvez remplacer le Grana Panado par du Parmesan frais (la fromagerie l’Ancêtre en fait un intéressant qui se prête bien à ce plat et j’ai vu ce weekend qu’ils le vendent déjà râpé si on veut…. c’est un produit du Québec et biologique)

J’ai laissé cuire 1 ou 2 minutes en remuant, le temps que le fromage s’amalgame à la sauce… un peu de poivre du moulin… et voilà! C’est prêt. Ma sauce était un peu claire, mais c’était voulu, je voulais que les pâtes puissent absorber un peu de liquide et par le fait même, un peu de goût!

Résultat de la dégustation…. Exactement comme ma vision! La farce des raviolis aux champignons est précisément composée de ça… des champignons. Portobellos, porcinis,
etc, pas de remplissage genre chapelure, fromage ou pommes de terre… rien que des champignons… un délice! Et la sauce crème vient caresser le palais pour amplifier le plaisir….

Prévoyez environ 12 raviolis par personne et accompagnez d’une salade composée pour une expérience complète.

Mise en garde : Ce plat peut causer une dépendance grave!

Wednesday 16 May 2012

Ahhhh…. La Jamaïque!

Juste le nom fait rêver…. L’anglais, la langue officielle, y est mélodieux. L’accent local a vite fait de donner de la vie à une structure grammaticale et phonétique trop rigide. Si le mot n’existe pas… tant pis, on l’invente!

Au-delà de la langue, la Jamaïque est aussi le berceau du Reggae, que nous a si fièrement chanté Bob Marley. N’y a-t-il pas mieux comme musique pour évoquer la chaleur et la mer?

Et que dire de la nourriture... dont le célèbre « Jerk ». J’hésite à le qualifier d’assaisonnement ou de méthode de cuisson bonifiée…. C’est un goût unique et ohhhhh! si savoureux!

Si je vous en parle aujourd’hui, c’est parce que je suis allée, une fois de plus, dans une de mes épiceries inhabituelles. En fait, ça n’a rien d’exotique comme endroit, c’est à la fruiterie du marché 440 de Laval que je suis allée, question de faire le plein de fruits et légumes pour la semaine. Il y avait bien longtemps que je n’y avais mis les pieds. Quelques changements par rapport à la dernière fois, oui, mais en sommes, le même marché auquel je retourne de temps à autres depuis près de 30 ans.

A la fruiterie, les fruits et légumes sont abondants et appétissants. Certains sont mis en dégustation, si vous voulez essayer. Parfois, toute une famille est à l’honneur. C’était le cas cette semaine. En dégustation… des agrumes… oranges de diverses variétés, pamplemousse jaune et roses et….seul dans sa catégorie…. Ohhhh j’ai eu un sourire en le voyant… un UGLI. Dites, vous connaissez? Je vous parlais plus haut des mots inventés…. Et bien, en voici un bien choisi. Ugly, pour rafraîchir votre anglais, veut dire laid…et c’est précisément le cas. Ciel que ce fruit est laid et peu attirant quand on le regarde. Je vous laisse juger par vous-même. Et encore, ce n’est pas le plus laid que j’ai vu.

Vous connaissez les chiens Shar Pei?
Vous vous demandez sans doute le lien?
Et bien un UGLI est aux agrumes ce que le Shar Pei est aux chiens.

Au départ, l’Ugli est un tangelo, soit, un croisement entre le pamplemousse (ou le pomelo), l’orange et la tangerine qui s’est opéré naturellement. On l’a découvert par hasard, poussant à l’état sauvage au coeur de la Jamaïque. Une compagnie locale… le Cabel Hall Citrus Limited a enregistré le nom d’UGLI comme marque de commerce pour le fruit.
Mais revenons au Shar Pei. Qu’est-ce qui le caractérise… son surplus de peau bien sûr! Et bien pour un Ugli, la pelure est très pour ne pas dire trop grande. Résultat, le fruit se pèle en 2 temps 3 mouvements. Pas besoin de se battre avec. À l’intérieur, le fruit
ressemble à une grosse orange, mais attention, la peau des quartiers est aussi amère et coriace que celle d’un pamplemousse. Personnellement, je préfère la retirer, comme je fais pour les pamplemousses.

Le fruit est très, très, très juteux et le goût… précisément, impossible à déterminer, mais disons que c’est un cocktail d’agrumes bien dosé, un peu d’orange, un peu de mandarine, un peu de citron, un peu de pamplemousse, le tout plutôt sucré, mais pas trop. C’est vraiment très bon et à essayer.

Pour choisir votre fruit, il sera jaune comme un pamplemousse avec des taches décolorées. Si les taches sont verdâtres, votre fruit n’est pas mûr. Elles deviendront orangées en mûrissant. Comment savoir si le fruit a passé la maturité? Facile… il reverdit! En fait, il devient vert-foncé et devient alors immangeable.

Si vous avez la chance de trouver un UGLI chez votre marchand… allez-y! Faites-en l’essai! Ils sont un peu dispendieux… sauf en Jamaïque bien sûr!

Je vous laisse sur cette image…. Plage, coucher de soleil rougeoyant, une chaise longue, le bruit des vagues, un cocktail de fruits frais (oui,oui, du jus d’UGLI!) avec, en sourdine… Bob Marley qui chante  " No woman, no cry", "Could you be loved" ou "Redemption song" … Le bonheur!

Tuesday 15 May 2012

Déception personnelle...

J’avoue… je suis déçue.

Je suis allée ce midi manger dans un resto pourtant bien coté selon l’évaluation populaire. On parle ici de 3.7 sur 4 étoiles….un score presque parfait selon monsieur/madame tout le monde.

Bon, alors je ne suis pas monsieur tout le monde il faut croire. Pourtant, il faisait beau ce midi, alors qu’est-ce qui pouvait expliquer le manque de sourire du personnel? Oui, ils étaient courtois, mais sans plus. Oui, il y avait beaucoup de monde, mais c’est l’heure du midi, il faut bien s’y attendre quand on travaille dans un resto. Je m’explique mal le manque de « joie de vivre » en ce superbe mardi midi. Oui,oui, vous avez bien lu…. Mardi! Ce n’est pas la fin de la semaine… ce n’est même pas jour de paye… qu’est-ce que ce sera quand le resto sera rempli à pleine capacité! Pas que le service n’était pas bon, il était juste froid et ennuyeux. Non, je ne viens pas au resto pour me faire divertir, mais quand même, un sourire et un peu d’avenance (au fait, est-ce que c’est un mot ça? On dit de quelqu’un qu’il est avenant ou affable…. Le nom pour ça c’est affabilité mais avenance??? Pas certaine)

Ok, j’arrête là mon côté critique d’ambiance, je supposerai que ce n’était pas une bonne journée pour le personnel, ça peut arriver à tout le monde.

Parlons bouffe. Nous étions 2… donc, 2 choix différents sur le menu du jour.

En entrée, 1 soupe du jour (crème de champignons maison) et 1 salade verte.
Pour ce qui est de la soupe, elle tenait plus du potage que de la crème onctueuse que j’adore. Mais c’était une belle réussite. Beaucoup de champignons, dans un bouillon léger et quelque chose, j’imagine de la crème ou du lait, pour « blanchir » le bouillon, et de belles tranches de champignons, qu’on n’avait pas besoin de chercher parce qu’il y en avait suffisamment. Une très bonne soupe.
La salade verte était précisément ça…. Verte. Et bien qu’il y avait quelques feuilles de laitue rouge pour agrémenter le vert quoi que pour une raison que j'ignore, on ne la remarquait pas beaucoup. Ce qui était le plus frappant…. la monotonie, l’uniformité…. Le vert!!!! Au goût, c’était un mélange de mesclun italien. De la chicorée / escarole pour l’amertume, des épinards pour la texture, de la laitue pour le croquant. Un mélange intéressant. Une vinaigrette goûteuse….mais…je mange aussi avec les yeux et là.... mes yeux n'ont rien trouvé d'accrocheur. Oh combien cette salade aurait eu besoin d’une pointe de couleur pour la rendre intéressante…. Quelques tranches de radis ou 2 ou 3 tomates cerises jaunes ou rouges auraient faits toute une différence dans la présentation. Il y avait bien 1 tranche de concombre quelque part au fond de l’assiette….mais… côté couleur, on repassera….

Comme plat principal, les fettucini Alfredo et les scaloppini de la maison. Les fettucini étaient bons, la sauce crémeuse, mais beaucoup trop épaisse. Le poivre du moulin que le serveur m’a si gentiment offert rehaussait beaucoup le plat. Bref, c’était correct et honnête.
Les scaloppini étaient décevants. Trop cuits, ils résistaient au couteau, suffisamment pour se faire remarquer. Ce n’était pas dur, juste….résistant. La sauce aux champignons (tiens donc…. Il y avait un thème de champignons aujourd’hui) était ennuyeuse. On annonçait des saveurs de citrons ou de vin blanc et d’autre chose dont je ne me rappelle plus…. Je suis vraiment triste de savoir que le citron et le vin ont décidé de prendre congé aujourd’hui. Un peu d’acidité aurait réveillé ce plat et l’aurait rendu drôlement intéressant. Et oui, il y avait des champignons dans la sauce… pas besoin de les chercher ici aussi. En légumes d’accompagnement… brocolis, choux-fleurs et poivrons de couleurs étaient pré-blanchis et servis sans doute tournés ou arrosés d’un peu de « beurre à l’ail » Ce n’était pas vilains, mais il y avait trop d’eau et pas assez de beurre dans les légumes. Je ne préconise pas de mettre plus de beurre ici…. Juste de bien assécher les légumes pour ne pas qu’ils goûtent l’eau avant de les assaisonner au beurre. Enfin, les pâtes du jour, spaghettini sauce tomate. J’arrête là mon commentaire…

J’aurais bien aimé prendre un dessert… j’ai entendu les noms de crème caramel, tiramisu, salade de fruits, etc mais le temps m’a manqué, je devais retourner au travail.

Ce n’était pas ma première visite chez Grigio, Laval., ce ne sera probablement pas la dernière. J’ai trouvé quelques éléments intéressants dans le repas. Côté prix…. C’est correct… environ 28$ taxe incluses avant pourboire pour 2 personnes(et sans vin évidemment!). Pas économique, mais pas trop cher non plus. Je vous rappelle que c’était à l’heure du midi.

Est-ce que je vous le recommande? Je vous recommande de lire ma critique et de faire
votre propre opinion, la mienne étant que je ne suis pas monsieur/madame tout le monde qui semble apprécier beaucoup plus que moi cet endroit.

Un dernier mot. La salle est de style « industriel » avec structures de bâtiments du plafond (poutres, docks d’aération, filage et toit de tôle visibles. Parfois, ce genre de décor a le défaut de ses qualités…. C’est le cas ici. Il y a beaucoup d’endroits très hauts pour que la poussière se dépose sans qu’elle ne puisse être dérangée…. À regarder les immenses abat-jours de tissus au dessus des tables… il serait grand temps pour un grand époussetage!

L’endroit :
Restaurant Grigio
993 Boul. St Martin Ouest
Chomedy, Laval H7S 1M5
Tel 450.663.0055

Pour plus de renseignements et un aperçu du menu :
http://www.restaurantgrigio.com/

Sunday 13 May 2012

de retour, pour de bon j,espère!

Bonjour à vous tous qui me lisez pour la première fois depuis longtemps.  Je me suis beaucoup ennuyée de vous écrire depuis ces dernières semaines.  Je n'aurais jamais pensé que mon travail  aurait pris la meilleure partie de moi à ce point.

N'allez pas croire pour autant que j'ai arrêté mon aventure culinaire.  Dès que le temps me le permet, j'ai concocté repas après repas de pur plaisir.  Bien sûr, parfois il m'arrive de couper court dans les préparatifs ou de faire de  s trucs plus "rapides"  et j'avoue avoir fait une incursion plus prolongée que prévue dans le merveilleux monde des charcuteries...

Ce qui m'amène à vous parler de mon amie Natalia.  Natalia est roumaine.  Elle est arrivée au Canada il y a 4 ans et travaille au même endroit que moi.  Nous dînons tous les midis ensemble au travail. Vous ai-je dit que je n'aimais pas vraiment les sandwich pain blanc-jambon-moutarde?  Et bien je vous annonce que je ne suis pas la seule... Natalia n'aime pas vraiment le pain d'où l'absence de sandwich dans nos lunch respectifs... sauf exception (oui j'ai un faible pour un bon sandwich roti de boeuf-mayo-raifort).

Natalia dit qu'elle mange des "cochonneries"... ce qui me fait sourire à chaque fois.  En fait, elle mange des trucs à base de porc.... des charcuteries, des saucisses, des trucs à base de porc fumé, etc, etc, etc.

Quand on vient d'ailleurs, ce n'est pas toujours facile de retrouver les goûts de son pays d'origine.  D'accord, à Montréal, on peut trouver presque tout, mais, tout comme moi, Natalia n'aime pas vraiment conduire dans la grande ville.  Résultat... il faut trouver ailleurs.  C'est là que j'entre en action.  J'allais reconduire mes enfants à la station de métro, quand tout à coup.... le panneau publicitaire me saute au visage.... Charcuterie Transylvannia II.  Située sur le boulevard des Laurentides (et non, je ne me souviens plus de l'adresse) un peu au sud du boulevard de la Concorde, juste en face d'une pharmacie Jean-Coutu (c'est mon point de repère quand j'y vais) et à côté d'un magasin de prêt sur gage, sur le côté ouest du boulevard, elle vous offre des produits venant de plusieurs pays d'Europe de l'est

Le boucher vous accueuille avec un superbe sourire, et un français à l'accent tout à fait charmant.  Si vous préférez, il vous parlera en roumain ou en russe ou en ukrainien (du moins il me semble que c'est ukrainien...enfin.... si vous êtes comme moi, le français devrait faire l'affaire).

L'endroit est petit, mais plein à craquer.  Pour plusieurs items, les images sont plus utiles que l'écriture et c'est ce qui rend la visite là plutôt intéressante.  La première fois que j'ai conduit Natalia là, elle était comme une enfant dans un magasin de confiserie.  Elle y a trouvé les saveurs de sa jeunesse, ainsi que toutes sortes de gâteries, dont un excellent chocolat, provenant de sa terre natale.

Quant à moi, j'y ai découvert de nouvelles saveurs et redécouvert d'autres saveurs que j'avais déjà goûté ailleurs.  Je me permet de faire un arrêt sur le Kvas... découvert quelques semaines plus tôt dans un resto russe. En fait, ce breuvage légèrement pétillant, fait à base de pain de seigle noir est très désaltérant.  et... j'avoue en avoir utilisé pour faire et oui... un retour à sa forme d'origine... du pain de seigle, ma fois tout à fait délicieux!  Un merveilleux retour du balancier.

En ce qui concerne les charcuteries, beaucoup de trouvailles... un saucisson de type boudin... qui n'a rien à voir avec le boudin commercial d'ici, sauf peut-être la texture.  En fait, il n'y a pas cet assaisonnement de "clou de girofle" qui me rappelle plus un mal de dent qu'un bon souvenir alimentaire.  J'avoue que ce saucisson était très bon.  Et que dire des saucisses fumées qui ont agrémenté une fantastique choucroute.  Elle me regardaient à travers la vitre du frigo et me disaient prends-moi, prends-moi.... et oui...il arrive que les trucs demandent à être pris.... ah la magnifique choucroute.... j'en salive rien que d'y penser!

Je sais que je ne suis pas très précise sur l'adresse et je m'en excuse, mais suivez mes points de repères. Faites le détour s'il le faut.  C'est une petite perle à découvrir.